La semaine dernière je me suis rendue à un dîner organisé pour fêter les 140 ans de la marque d’électroménager NEFF (mon four vapeur que j’aime d’amour). A cette occasion nous avons goûté….. attention Mesdames et Messieurs, ….. 14 plats représentant un voyage culinaire à travers le temps et à travers l’Europe, le tout cuisiné avec passion par Alain Cirelli.
Je n’avais pas pris mon goûter, cela tombait bien. #Han 🙂
Parmi tous ces plats, j’ai craqué sur le poulpe. J’adoooooore cela mais je n’avais jamais osé me lancer dans sa préparation. Alors Alain m’a donné des conseils et zou, j’ai pris mon courage à 2 mains. Je me suis donc rendue, aussitôt rentrée à Bordeaux, chez Vents et Marées, LA poissonnerie locale pour mettre la main sur du poulpe.
Oui, je sais, c’est fascinant comme histoire :p
Il y en avait amis des internets, mais la bestiole pesait ….. 3 kg !
OH MY GOD !!!
Tant pis, j’étais sapée motivée comme jamais, je l’ai acheté et ils me l’ont préparé. Le poissonnier et Alain Cirelli étaient d’accord sur une chose à savoir :
– Ton poulpe soit tu le bats, soit tu le congèles.
– Heu ….. Pardon ?
– Oui, tu le bats avec un battoir pour l’attendrir ou alors tu le congèles 24 à 48 heures, cela va casser les fibres et cela aura le même effet. Ton poulpe sera plus tendre.
Comme je ne me voyais pas du tout cogner sur ce pauvre poulpe (qui en plus me faisait limite peur), j’ai choisi l’option congélation. J’ai eu un gros moment de solitude en prenant la bestiole pour la mettre dans le sac. 3 kg d’un truc visqueux à tentacules. Ouch ouch ouch. Même pas peur. #MéthodeCoué.
2 jours plus tard, Anne me dit, alors que je racontais ma vie mon oeuvre mon poulpe sur Facebook : pour ton poulpe il faut que tu le fasses friser.
– Heu …. Pardon ??? (bis)
– Quand ton court bouillon est à ébullition, tu le plonges 3 fois de suite en comptant jusqu’à 10 et en le sortant entre chaque plongée. Après tu le cuis environ 1 h 30 vu son poids ! Enjoy, moi c’est ma lubie du moment !
Alors je me suis lancée. Voici la recette.
Ingrédients
Pour 4 personnes
Pour l’accompagnement
- 4 pommes de terre de bonne taille (pour cuisson vapeur)
Pour la sauce :
- 3 pincées de fleur de sel
- 100 ml d’huile d’olive à ajuster en fonction de vos pommes de terre et du citron
- 1 gousse d’ail (facultatif mais j’aime bien)
- 1/2 citron (le jus) => pas académique mais je préfère aussi
- 1 grosse cuillère à soupe de Pimenton de la Vera, plutôt piquant, je trouve que c’est meilleur (ou à défaut de paprika additionné d’une bonne pincée de piment d’Espelette)
Préparation du poulpe
Remplissez un gros faitout d’eau, ajoutez les herbes lavées, l’oignon pelé et les carottes épluchées coupées en 2. Portez à ébullition puis comme conseillé par Anne, faites-le friser 3 fois de suite.
Cuisez-le ensuite toujours dans ce court bouillon pendant 1h30. Le mien était très gros, mais si vous en avez des petits, 30 minutes peuvent suffire. Pour vérifier la bonne cuisson, il faut pouvoir y enfoncer assez facilement la pointe d’un couteau.
N’oubliez pas d’ouvrir les fenêtres parce que ouch ouch ouch (bis), l’odeur est puissante.
Egouttez et réservez. Vous pouvez bien sur préparez cette étape à l’avance.
Prépartion des pommes de terre et de la sauce
Epluchez les pommes de terre, lavez-les et faites-les cuire 13 minutes à l’autocuiseur. Pour plus de goût, vous pouvez cuire les pommes de terre dans l’eau de cuisson du poulpe mais ce n’est pas trop mon truc, je trouve que c’est trop puissant. Mais faites comme vous préférez.
Préparez ensuite une sauce avec une pincée de sel, une pincée de poivre, la gousse d’ail hachée, le jus de citron et l’huile d’olive.
Au moment de servir, tranchez les tentacules en tronçons d’environ 1 cm, ajoutez les pommes de terre également coupées en rondelles. Arrosez avec la sauce et saupoudrez généreusement de paprika.
Délicieux.
Le poulpe à la galicienne (en espagnol : pulpo a la gallega, en galicien : polbo á feira) est un plat festif présent dans les fêtes dites ferias ou romerías de Galice et du Bierzo (León), d’où son nom « á feira ».
Dans quelques jours, je vous proposerai une autre recette de poulpe, celle cuisinée par Alain à savoir le poulpe accompagné de skordalia (purée de pomme de terre à l’ail, l’huile d’olive et citron). Tip top !
Enjoy !
Simple, mais juste une tuerie cette recette. Merci Anne!
Avec plaisir 🙂
Bonjour Mme Papilles,
J’étais moi aussi assez impressionnée à l’idée de cuisiner un poulpe. Aujourd’hui mon poissonnier avait du poulpe alors dans la file d’attente, j’ai sorti mon telephone et regardé sur votre site (ma référence :-)) comment le cuire. Rassurée par vos explications et après avoir récupéré un poulpe bien nettoyé, j’ai
battu, frisé et fait cuire l’animal puis réalisé la recette. Mari, enfants et moi-même nous sommes régalés. Encore une fois merci Papilles.
Super, j’en suis ravie 🙂 A bientôt
alors je connaissais toutes ces techniques et anecdotes sur la préparation du poulpe
mais pas du tout cette recette qui m’a l’air succulente
là je passe vite mais sans faute je repasserais
donc merci
et à suivre aussi pour la 2e recette
en fait je venais te souhaiter bon voyage séjour en Australie
profitez bien de vous
(et du cadre of course)
Merci Barbara 🙂
Bonjour Anne,
Ta recette a l’air très appétissante. Et j’aime cette touche de piment!
Je la trouve fascinante cette histoire de poulpe. J’ai bien rigolé ! haha
Alors le poulpe, il faut le battre, le friser … Merci pour ces infos!
Chez moi aussi on adore, mais au resto. Je n’en ai jamais fait à la maison.
J’ai lu le commentaire de Barbara, si j’ai bien compris tu pars en Australie. Eh bien, bonnes vacances!
Ouiii, plein d’étapes 🙂 Sinon oui pour l’Australie. ON rejoint ma fille qui y faisait des études 🙂
Merci pour cette recette. Elle compensera la mienne ci-dessous :
Le poulpe.
La pieuvre n’a pas de masse musculaire, pas de cri menaçant, pas de cuirasse, pas de corne, pas de dard, pas de pince, pas de queue prenante ou contondante, pas d’ailerons tranchants, pas d’ailerons onglés, pas d’épines, pas d’épée, pas de décharge électrique, pas de virus, pas de venin, pas de griffes, pas de bec, pas de dents. La pieuvre est de toutes les bêtes la plus formidablement armée. Qu’est-ce donc que la pieuvre ? C’est la ventouse.
Victor Hugo.
Je suis un incorrigible pê(é)cheur. Avec les deux accents. On me reproche plus fréquemment le circonflexe. Alors que l’autre – bien qu’aigu – me parait hautement plus grave. On y risque son âme. La pêche des poissons, elle, peut tout au plus être reléguée à un simple accroc qui n’affecte nullement la morale, mais seulement la sensibilité de certains. Si j’osais, je dirais même « sensiblerie », brute que je suis. Tout ceci pour dire que, dans mes voyages, seules m’intéressent les eaux claires ou sombres, immobiles ou agitées, douces ou salées et je n’ai de cesse d’y lancer mes lignes.
Certains, comme Narcisse, se suffisent à y considérer leur image reflétée ; d’autres y voient un espace de jeux, variable selon les âges, du nourrissage des canards jusqu’aux figures de glisse les plus extrêmes ; d’aucuns n’en considèrent que le composé chimique simple ; d’autres encore déplorent sa raréfaction, contestent son gaspillage, hurlent sa pollution…
Pour ma part, l’eau m’intéresse par la vie que j’y imagine. Toutes sortes de gent, avec ou sans écailles, mais dont la respiration est essentiellement sub-marine. Mystères aquatiques, inconnus liquides qui titillent mon imagination… je n’ai pas de mots pour décrire cet engouement contre lequel je ne peux lutter.
Conclusion, si l’on m’emmène en voyage, on doit s’attendre à ce que mes pas me rapprochent des berges fluviales, lacustres ou marines et que j’y passe plus de temps qu’à bronzer sur le sable, à visiter les monuments historiques ou, pire encore, les musées. Et ce, au grand dam de mes compagnes successives. Ah ! Malheur du pêcheur incompris ! Malheur de la femme du pêcheur qui, si elle avait su…
Heureusement et tant mieux pour elle(s), je cuisine. Je me fais pardonner en faisant mijoter le produit de ma pêche. Ça compense.
Juillet 1989. Nous avons traversé d’une traite le Sud-ouest et toute l’Espagne jusqu’au Portugal. Nous nous arrêtons, épuisés, devant l’agence qui a retenu la maison où nous devons passer la quinzaine suivante. Ce projet de voyage était né à la lecture d’une petite annonce qui disait : « Portugal, à louer petite maison de pêcheur… ». Le mot magique avait déclenché la suite : réservation, préparation du voyage, du matériel de pêche, etc. J’avais même emporté le matériel de plongée d’un copain : combi, masque, palmes, fusil-harpon et ceinture de plombs… bref, j’étais prêt à en découdre avec la faune marine des côtes portugaises.
Au Portugal, il y a du poisson. C’est même Le pays du poisson, si on en croit l’appétence alimentaire des autochtones pour la morue et les sardines. C’était donc un voyage de pêche que j’avais préparé. Bien sûr, on irait aussi visiter Lisbonne ; on n’était qu’à une cinquantaine de kilomètres. Et puis, la plage, les corridas, les restos… bref, des contretemps avec lesquels il fallait bien composer. Je pêcherai entre.
Nous sommes à peine installés dans cette maison encore plus exiguë que ne l’indiquait l’annonce que, bien avant de vider ma valise, je pars vers le port explorer les lieux. Etrange. Pas un seul pêcheur sur la digue, contre laquelle viennent se briser gentiment les rouleaux émeraude de l’Océan. Je m’attendais à la cohue du plein été. Personne. Tant mieux, je serai peinard.
Je me mets en quête d’appâts. Les sardines ne manquent pas. Les chalutiers qui débarquent leurs prises me fournissent pour un coût dérisoire. Je pêcherai donc à la sardine. Et on verra bien ce qui voudra s’y laisser prendre.
Je rentre à la maison récupérer mon matériel pendant que ma compagne et mes amis s’activent.
« Ramène quelque chose pour ce soir, on n’a rien à bouffer », j’entends, juste avant de fermer la porte. Ramène, ramène, c’est vite dit. De toutes façons, les restaurants restent ouverts tard par ici. Pas besoin de se faire du souci.
Je m’installe au bout de la jetée de béton qui protège le petit port de pêche des assauts marins. Je m’assieds au-dessus de l’amas de rochers qui maintiennent l’ouvrage. Au loin, la plage et les derniers estivants qui profitent des ultimes rayons du soleil couchant.
Il n’y aura pas de rayon vert ce soir, l’horizon est trop brumeux. Ce qui ne veut rien dire pour la pêche. « Horizon brumeux, pêcheur heureux… », me dis-je, tout en enfilant mes queues de sardines sur des hameçons destinés aux gros poissons. Parce qu’ici, au Sud, il n’y a que des gros poissons. Des très gros. Plus gros que dans mes rêves… Qu’est-ce que ça peut barjoter un pêcheur au feu de l’action !
Je lance ma ligne, le plus loin possible, vers l’horizon, car, on le sait bien, les gros poissons se tiennent toujours à distance, loin, très loin, à une distance quasi inaccessible pour le pêcheur moyen.
La ligne tendue, je cale ma canne entre deux rochers et, l’œil vissé sur le scion, j’attends. L’action la plus prenante, la plus stressante, presque la plus fatigante de la pêche. L’attente. Et l’espoir qui va avec. Tout peut arriver : un bar, une daurade, un maigre… une sirène, pourquoi pas ?
Et tout d’un coup ça y est ! La canne se met à vibrer, le scion secoue vers le large, le fil se tend, le moulinet dévide du fil en crissant… Il y a un poisson au bout. J’empoigne le matériel et commence à mouliner. Ça résiste. Ça résiste même beaucoup. Ça ne vient pas. Je dois être accroché dans les rochers. Je tire à droite, à gauche, je laisse du mou, je retends le fil… à force de ce manège je perçois la résistance s’affaiblir. Je ramène ma ligne. Quelque chose de massif semble se débattre. Ça ne ressemble à aucun poisson que j’ai combattu jusque là. Mais, bon ! On est au Portugal. Les poissons d’ici, je ne les connais pas…
Ma ligne se rapproche du bord et j’aperçois, tout au bout, une masse sombre. Bizarre, ce poisson ! Je sors de l’eau la chose et la remonte jusque sur le quai. Surprise ! Un poulpe. Ou une pieuvre, comme on voudra. Pas un monstre, mais un animal d’environ deux kilos. Eh bien ! voilà. Le repas de ce soir est assuré. Je décroche l’animal qui m’entoure le bras de ses ventouses amicales et le range dans mon sac.
Mes derniers essais avant la nuit se soldent par l’immobilité définitive de ma canne. Les poissons ne sont pas là. Tant pis. Nous nous contenterons du poulpe. Je plie mon matériel et me dirige vers la maison.
L’accueil n’est pas franchement hostile. Pas vraiment chaleureux non plus. J’ai à peine sorti l’animal du sac que des cris fusent autour de moi. « Qu’est-ce que c’est que ce machin ? ; on ne va pas manger un truc comme ça ; c’est dégueulasse, ça colle ; comment tu vas le faire cuire ? ; moi, de ça, je n’en mange pas ; etc. »
Je rassure tout le monde. Je vais préparer la bestiole. Ma pêche, on en mange à chaque voyage : grillé, en sauce, à l’huile… et, d’habitude, tout le monde se régale. J’en entends un qui propose d’aller tester le bistrot « fruits de mer » voisin. On ne va pas commencer à faire des frais. C’est notre premier jour de vacances. Je m’occupe de la cuisine. Dont acte.
Me voilà en action. D’abord dépecer l’animal. Pas commode avec ces ventouses, cette peau gluante et cette tête bizarre. Ça se mange, ça ? Je découpe la bête en tronçons et la mets à bouillir dans une casserole d’eau salée. Combien de temps ? Je goûterai, au fur et à mesure. Pour voir.
Une heure plus tard, les lambeaux de chair blanchâtres sont aussi durs que du caoutchouc. J’ai beau essayer de grignoter, ça résiste. J’insiste. Une demi-heure de plus. Rien à faire. J’ai même l’impression que la chair durcit un peu plus avec la cuisson.
Les autres sont partis au restaurant. Il est vrai que 23 heures sonnent au clocher voisin. Moi aussi, je commence à ressentir la faim. Les sandwiches de midi avalés au milieu de l’Espagne, sont loin.
Je renonce à faire bouillir plus longtemps le poulpe. Je me souviens qu’en Grèce, ils les préparaient grillés sur des braises. Et c’était délicieux. J’allume donc le barbecue. Le charbon humide a du mal à prendre mais, je finis par obtenir un tapis rougeoyant au-dessus duquel j’installe ma grille. Je dépose les morceaux de chair qui se mettent à grésiller sous la morsure des flammes. Un quart d’heures plus tard, j’estime que l’affaire est faite. Le poulpe est réduit à des bouts de chair calcinés. Il doit être cuit.
Je ne sais pas s’il est cuit, mais il est toujours immangeable. Impossible de mastiquer cette masse caoutchouteuse. Je finis par renoncer.
Je pars rejoindre mes amis à l’estaminet voisin. Ils en sont au dessert.
« Alors , tu l’as mangée ta pieuvre ?
J’évite de répondre.
Et vous qu’est-ce que vous avez mangé ?
Je ne sais pas ce que c’était, mais c’était délicieux.
Comment ça s’appelle ?
Je sais plus. Regarde sur la carte. C’est le plat du jour. »
Je me saisis du livret et lis « Espetada de polvo1 ».
Et, c’était bon ?
Délicieux ! Un vrai régal !
Moi, je vais me contenter de sardines grillées. Ça au moins c’est sans surprise. »
***
Ohlala, merci pour ce partage d’expérience et ce beau moment de rigolade 🙂 Tel Mr Jourdain qui fait de la prose sans le savoir, certains mangent du poulpe en l’ignorant. C’est vrai que le côté gluant n’est pas super sexy 🙂
Le poulpe c’est ma vie !!! J’en mange depuis que je suis enfant. Ma grand-mère paternelle Sicilienne le faisait en salade. J’en suis totalement fan. Je l’ai souvent vu le cuisiner. Par contre je n’ai jamais osé. Je crois qu’il faudrait que je le vois, que j’assiste à un cours comme tu l’as fait, pour oser me lancer.
En tous les cas cette version fait clairement envie. Je vais en Espagne cet été, je vais voir si j’en trouve dans un restaurant.
🙂 Bonnes vacances Philo.
merci pour cette recette, et cette franche rigolade !
j’aime le déguster mais je ne me lancerai pas
peut-être aurais-je l’occasion en septembre, au Portugal
bonnes vacances Anne
Merci Annie 🙂
Rien de compatible entre le poulpe et moi, par contre je vais refiler la recette à mon beau-frère espagnol qui va certainement la réaliser 🙂
héhé 🙂 J’adore quand les recettes voyages
Bonjour Anne:
Je ne crois pas que je me lancerai;de tte façon, chez nous pas de poissonnerie fraîche,que ds mon hyper marché.
La recette a l’air succulente mais visqueux ou tentacules…..
En tout cas, je vous souhaite de merveilleuses vacances avec ta fille.
Je te comprends, la mienne,part en septembre pour 2 ans à 300 km de chez nous ds une école d’ingénieur.
Et je suis entre » vivre à fond les moments avec elle et profite car ds 2 mois, elle ne sera plus là ».Le vide de l’absence.bises
Et merci à Alain, qui m’a fait trop rire!
🙂 Ah c’est sur que cela fait un vide. Il faut se réorganiser
bonsoir Anne (et les autres bien entendu)
la fan de poulpe que je suis ne peut qu’adhérer à ta recette !
je connaissais le « frisage » mais pas la « frappe » !
hum que çà a l’air bon !
allez c’est décidé le prochain poulpe qui entrera chez moi sera préparé de cette façon !
merci
Coucou. Tu me diras comment cela s’est passé 🙂
Bonjour, étant galicienne et fan du poulpe juste un conseil de grande mère. Avant de mettre le poulpe à cuire il faut « faire peur à la bête » c’est à dire, le prendre avec un crochet ou avec la main par la tête puis on l’introduit dans l’eau bouillante et en le sort trois fois. De cette façon le poulpe devient tout rigide, la peau ne tombe pas lors de la cuisson et la cuisson se fait dans 30 40 min en fonction de la bête.
Sinon pour une vrai recette galicien rien d’autre que le poulpe, les pomme de terres cuites dans l’eau puis pour servir on prend une assiette en bois, on place les pommes de terre, on mets un filet d’huile d’olive, une pincée de gros sel puis on place les morceaux de poulpe avec sa sauce (pimenton de la vera doux ou bien piquant mélangé à l’huile d’olive).
citron et oignons sont en fonction du goût mais la recette classique est celle ci 😉
un délice!!
si un jour tu vas en galice goûte les pouces pieds!! (percebes) et plein d’autres choses…. pimientos del padron, queso de tetilla, pan de leña…. vino ribeiro y albariño… licor café… j’ai plein plein d’idées à vous en donner
Régalez vous!!
🙂
oupss j’avais raté la fin de la recette.. je viens de te relire, je m’excuse pour le message donc…. Bonnes vacances
de rien 🙂 Bises
bonjour,
Pour plonger le poulpe 3 fois on doit d’abors le décongeler?
Merci
sandrine
oui, il faut le sortir du congelateur un jour avant, le décongeler au frigo de preference (dans un bol car il va eliminer bcp de jus). le lendemain petit coup de propre au robinet puis tout de suite dans l’eau bouillante 🙂
tu vas te régaler
😉
à mon avis oui mais je n’ai pas essayé
bonjour,
mon père cuisait le poulpe, sans eau. Il lavait le poulpe, le mettait dans la marmite avec des gousses d’ail, du fenouil sauvage, et du laurier. Le poulpe va rendre son eau et cuire ainsi pendant 1h 30. Mais on peut aussi les cuire à la vapeur dans la cocotte minute , plus rapide
merci pour l’info
Très bien cuit mon poulpe, pas ferme, pas caoutchouc, tout bien, 30mn à l’auto cuiseur.
Peut être un peu trop, j’avais les jetons ! l’avantage c’est que la peau s’enlève très facilement, les ventouses aussi par contre ! C’est grave docteur ?
Héhé, s’ils les ventouses s’en vont c’est qu’il est trop cuit, mais l’essentiel c’est que ce soit bon 🙂
J’ai eu exactement le même conseil de la part d’un poissonnier du marché d’Auray : après l’avoir nettoyé, hop dans une casserole sans rien à feu moyen 1h par kilo. Je lui ai naturellement demandé trois fois si’il fallait un court bouillon ou autre chose : non monsieur, il va perdre son eau et devenir très tendre.
Ce qui fût fait et le résultat est époustouflant !
Je ne comprend pas toutes ces histoires de le battre, le congeler ou lui parler allemand pour l’attendrir.
🙂 Je ne sais pas :p