L’ume pousse sur une espèce d’arbre liée à la fois aux pruniers et aux abricotiers et bien qu’on appelle son fruit en français prune japonaise, il est en réalité plus étroitement lié à l’abricot. On le trouve rarement mais cela existe sous le nom d’abricot japonais. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué, je vous le demande 🙂 .
Originaire de Chine, cet arbre est arrivé au Japon à partir du VIIè siècle (en même temps que le bouddhisme dit-on).
Les fleurs, très parfumées à la corolle blanche ou rose, éclosent tôt au printemps en février. On dit qu’elles annoncent l’arrivée du printemps. Quant aux fruits, ils arrivent à maturité entre fin mai et début juillet et sont de couleur verte panachée d’un peu de jaune. Ils ressemblent un peu à nos prunes Reine Claude pour vous donner une idée. Comptez 2 à 3 cm de diamètre.
Une prune à consommer cuite
Ces prunes ume sont beaucoup utilisées dans la cuisine japonaise mais elles ne se consomment pas crues :
- On les travaille en confitures, en boissons, bonbons, sirops.
- On les utilise pour parfumer de l’alcool et obtenir l‘umeshu (clic pour en savoir plus), cette délicieuse liqueur, très fruitée et sucrée. Si vous ne connaissez pas je vous recommande vraiment de goûter, on en trouve assez facilement en France. C’est délicieux. A déguster plutôt à l’apéritif.
- On la met en saumure pour obtenir des umeboshi, ces prunes salées acidulées très utilisées dans la cuisine japonaise. Je vous renvoie à cet article (umeboshi)
Il aurait de nombreuses vertus thérapeutiques (il existe l’équivalent du dicton « une pomme par jour éloigne le médecin » avec l’ume et j’ai pu lire sur le site www.cuisine-japonaise.com qu’ajouter un ume lors de la cuisson d’un poisson permettait d’ôter la partie désagréable de son odeur.
merci