Ahhhh les enfants… Nos chères petites têtes blondes (châtains chez moi).
Quel plaisir de s’imaginer les nourrir de bons repas équilibrés. Quel rêve de les imaginer tout sourires à la vue des nos bons petits plats maison. Ne me dites pas le contraire, je sais que vous aussi, pendant votre grossesse, vous pensiez que ça allait être une monde d’équilibre, de sourires et d’épanouissement dans l’assiette.
Un peu comme sur la photo au-dessus !
#Voilà.
Et puis les enfants, les vrais, ceux qui lèchent le plat à gâteau, ceux qui hurlent à l’empoisonnement quand ils voient un brocoli dans leur assiette sont arrivés dans votre (notre) vraie vie.
Il existe tous types d’enfants à table. Il y a ceux qui détestent la viande ; ceux qui refusent le moindre morceau tout vert dans l’assiette ; les mono-maniaques de la coquillette ; ceux qui mangent du saumon le lundi mais qui le refusent le mercredi j’en passe et des meilleurs.
Vous reconnaissez quelqu’un ?
Je suis sûre que vous aussi, vous connaissez des enfants qui dînent au goûter, des enfants qui mangent de tout chez belle maman et rien chez vous. Ou bien des enfants qui font la grève de la faim à la cantine. Ou ceux qui mangent avec les mains, cousins de ceux qui mangent avec leur tee-shirt.
#han !
Il y a aussi, malheureusement, de nombreux enfants qui déclarent des intolérances alimentaires #teampapilles, les joyeux possesseurs d’un PAI à l’école. #ceuxquisaventsavent
Et puis il y a toutes ces injonctions à manger / ne pas manger qu’on s’entend proférer à sa marmaille tout en se métamorphosant illico presto en sa propre mère ou sa grand mère. Vous voyez de quoi je parle ? Si tu ne manges pas, tu…. Mange ou bien…. Il y a des enfants qui meurent de faim…
Et puis, pour parfaire le tableau, les « copines » aka les mamanscalmes qui vous disent que non non non, leurs enfants à elles adorent les brocolis au curry moldave cru. Qu’ils mangent de tout. Qu’ils n’aiment pas du tout les bonbons. #ahahahah. Et cerise sur le gâteau, il y a votre mère ou belle mère qui sont pleines de conseils culpabilisants vieux de 35 ans. Et personnellement, je reste persuadée que les « bons conseils » pour élever les enfants sont comme la bonne nourriture, ils ont une date de péremption.
#NonMéHo !
Bref, élever des enfants autour de la table du dîner s’avère un tantinet plus compliqué que prévu. Mères et pères de ce blog, levons ensemble la spatule en bois ! Je voudrais partager modestement avec vous ce que j’ai appris maintenant que mes bébés enfants sont à peine grands.
L’héritage culinaire tu transmettras
C’est la B-A-S-E. L’éducation alimentaire est un marathon. De 20 ans. Plus ou moins. Vous avez hérité des recettes de vos mère / père / grand-mères ? Et bien passez les à vos enfants à votre tour. Si les experts de l’UNESCO ont estimé que le repas gastronomique à la française, avec ses rituels et sa présentation, remplissait les conditions pour rejoindre la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité c’est que cette transmission est une richesse énorme. Que vous avez un rôle à jouer.
La transmission n’implique pas de cuisiner chaque jour un nouveau plat à base d’ingrédients compliqués. Transmettre ne réclame pas que vous soyez un as des fourneaux. Il s’agit de donner le goût à vos enfants du poulet roti du dimanche midi, du plat mijoté, de la pintade, que sais-je. Chez vous, le clafoutis / moelleux au chocolat / tarte tatin est une institution ? Cuisinez vos meilleures recettes. Souvent. La croyance populaire dit qu’il faut manger un plat une dizaine de fois pour l’assimiler et l’aimer. Commencez par vos traditions familiales avant de leur faire découvrir le reste du monde.
Faites simple. Et souriez ! La cuisine doit rester un moment de plaisir.
Avec ton enfant tu cuisineras
C’est la B-A-S-E. Cuisiner avec vos enfants est une source intarissable de petits bonheurs, c’est du partage et des souvenirs pour la vie. Cuisiner avec son enfant est un moment agréable à passer ensemble, à l’instar d’un jeu de société ou d’une construction en Lego®. Quand votre enfant cuisine, il apprend la coopération (avec vous ou sa fratrie). Quand votre enfant cuisine, il apprend la motricité fine. Laissez le couper. Laissez le touiller. Donnez lui les oeufs à casser. Votre enfant comprendra à la fois que vous lui faite confiance et qu’il peut assumer des responsabilités. 🙂
Cuisiner avec son enfant, c’est faire des mathématiques, c’est parfaire son français. Laissez-le lire la recette à voix haute. Demandez lui de vous faire suivre les instructions. Les plus grands feront les conversions avec le verre doseur ou des calculs avec la balance de cuisine.
Un enfant qui cuisine, c’est un enfant créatif. Laissez le décider de la présentation.
En cuisine, faites le goûter. Tester un produit brut, déterminer si un assaisonnement est le bon, sont autant de façons de se familiariser avec la nourriture et de prendre du plaisir ensuite à table.
Faire manger des légumes ou de la viande à vos enfants
Le graal.
Que celui qui ne culpabilise pas en entendant l’injonction aux fameux 5 fruits et légumes par jour me jette la première petite cuillère. Avec le temps, j’ai remarqué que certaines recettes pouvaient plaire aux enfants. Si un légume passe mal sous mon toit, je n’hésite pas à le planquer cuisiner en gratin, en crumble ou bien en tarte. #riresardonique
Ceci dit, je n’insiste jamais. Aucun enfant n’est forcé autour de ma table. On goûte et on voit. Et on re-teste. #10foisonadit
J’ai également remarqué que les viandes sucrées / salées étaient particulièrement appréciées des enfants. C’est une autre piste à explorer avec vos propres petits. Les boulettes sont les amies des enfants évidemment (#lesboulettescestlavie), tout comme les nuggets. Enfin, le parmentier est un délice que j’aime particulièrement cuisiner pour les enfants.
Les intolérances / allergies alimentaires tu surpasseras
Vous le savez probablement mais ce blog est né du fait des allergies alimentaires de mes enfants. Ce sont eux qui m’ont mise en cuisine. Et vous trouverez de nombreuses recettes ici sans gluten, sans lactose ou sans oeufs.
Si en 2005, j’ai sué sang et eau pour trouver des alternatives pour mes enfants, force est de constater aujourd’hui qu’il en existe de nombreuses. C’est pénible, évidemment, mais pas insurmontable. Promis, on peut trouver du plaisir à table tout en gérant les allergies alimentaires de ses petits.
En avril, vous allez très probablement passer quelques jours de vacances avec vos enfants. Profitez-en pour prendre le temps avec eux en cuisine. Emmenez-les au marché, laissez-les décider du menu d’un soir de la semaine par exemple. Emmenez-les au restaurant et dites merde aux menus enfants nuggets frites (je vous rappelle mon billet sur le sujet, les menus enfants des restaurants, c’est consternant). Apprenez-leur à se repérer au supermarché. Bref, passez du bon temps avec eux dans ou autour de la cuisine.
Et surtout, surtout n’oubliez pas les chocolats ! 😉
Enjoy !
Ma fille va sur ses cinq ans et les légumes visibles, c’est même pas la peine. Heureusement, elle aime la soupe et n’y coupe aucun soir, ce qui lui fait sa ration de légumes. J’ai pris l’option de ne pas la forcer, juste goûter à chaque fois qu’il y a du brocoli (elle a largement passé les 10 fois, mais ça ne marche toujours pas). Les protéines et les fruits, ça roule tout seul, c’est déjà ça. Mais sa grande passion reste… le sucre, le chocolat, les bonbons. Dur de trouver un équilibre !
Évidemment, elle cuisine avec moi… le gâteau au chocolat. J’espère qu’elle va aimer découvrir de nouvelles saveurs quand elle sera un peu plus grande, mais ça tarde à arriver.
LA soupe cela passait aussi très bien avec les miens 🙂 Oui sinon, cet appétit pour le sucré, c’est fou. Et quand on lit des articles comme celui ci cela fait flipper. http://m.leparisien.fr/societe/la-maladie-du-soda-un-fleau-mondial-12-04-2018-7661127.php
Le sucre est le seul goût inné, et c’est bien renforcé par les médicaments pédiatriques qui sous prétexte de compliance et d’éviter les fausses voies sont présentés sous forme de sirops hyper sucrés… Quand on était petit il fallait nous tirer de dessous la table par les cheveux pour nous administrer un « remède ». A deux ans, dès que je saisissais la bouteille de médoc, ma fille ouvrait une bouche toute ronde qui la faisait ressembler à un poisson rouge… Merci les labos!
Argh :/ bon après heureusement, les sirops médicaments ce n’est qu’exceptionnellement
TOP cet article… comme d’hab! Merci Anne!
Merci Brigitte 🙂
rien à rajouter car tout à fait d’accord
merci (et les photos sont topissimes ; ça me rappelle aussi des photos prises avec mes titous à l’école #tartine de chocolat et /ou spaghettis bolognaise à la cantine !!!)
bon dimanche
et oui oui oui faites la cuisine avec les enfants partagez transmettez vos passions
(oui à l’école aussi c’était quotidien ces échanges là et ch mois -au minimum -recette salée ou sucrée en classe ou visite commerçant artisan
ps ou têtes rousse s :o)
ps heureusement que j’avais dit j’ajoute rien de plus !!
<3 bises Barbara
Excellentissime article, bien fait pour remettre les choses en perspective, déculpabiliser parents et grands parents et rappeler quelques évidences.
Chez nous on goute systématiquement et après on a le droit de dire si on aime, ou pas…ensuite la cuisinière ( ou le cuisiner ) accepte qu’on aime pas.J’ai des souvenirs abominables de repas familiaux car maman était une adepte des gratins, avec beaucoup, beaucoup de fromage dedans, dessus. Et moi je déteste le fromage cuit. Il a fallu que j’arrive à l’âge adulte pour imposer que, franchement on pouvait aussi préparer à part, un petit plat sans fromage. Ca m’a marquée et ça me sert.J’adapte.
Lorsque je gardais des enfants, il suffisait qu’avec certains légumes je propose du..keptchup..( oui je sais..) pour que ça passe..Et les légumes cachés dans les quiches et les purées c’est roublard mais efficace..
J’ai remarqué aussi que ce qu’ils aimaient petits, vers 6 7 ans, et bien » c’est pas bon » et que ce qu’ils n’aiment pas petits, ils l’apprécient plus tard.Donc, je fais régulièrement les traditionnels des tables familiales, poulet rôti, petits pois, haricots verts, gratin dauphinois…
Par contre chez moi on mange à table, et si on a pas faim, pas envie, et bien pas question d’aller chercher dans les placards ou le frigo de quoi se sustenter une heure après le repas.
Merci Claude. Chez nous aussi; on mange à table, on ne pique nique pas devant la télé etc. Par contre, des fois le goûter est TRES Copieux parce que c’est plus sympa de manger des céréales au goûter que des légumes au diner #HAN, ça m’énerve :p
Genial genial genial cet article.
Ma mamie nous a quitté hier, la reine de la blanquette de veau et de la rôtie de pigeon… et des tartines au beurre et au « benco » !!!! Et de plein d’autres choses bien sûr… Les liens familiaux et la cuisine, c’est magique…
<3
Merci pour ce site! J ai 2 enfants et 2 PAI différents alors a la maison on cuisine beaucoup! Toute seule (très souvent) et aussi avec les enfants!
Avec plaisir Finette 🙂
Bel article, encore une fois!!! Entièrement d’accord avec toi. Maintenant, mes filles sont étudiantes et habitent ensemble. Elles cuisinent à tour de rôle et inventent d’autres recettes qu’elles partagent avec moi pendant les vacances.
Ce sont toujours de bons moments.
Quand j’enseignais en maternelle, je faisais souvent de la cuisine avec mes élèves. C’était également de beaux moments de partage… et des fous rires ( leurs mines réjouies devant leur « œuvre….) .
Je ne doute pas que cela fasse des super souvenirs 🙂
Un grand grand bravo pour ce billet plein de vérités et d’humour !!!
Merci Spica
Bonjour Anne
Que de bons souvenirs tu me rappelle là!
partage de pâtisserie avec ma maman, étant enfant!
Cuisiner un ragoût d’agneau,un poulet au verjus, un lapin aux câpres , une crème avec ma grand_mère.
Cuire des crêpes sur un feu dehors en gardant les moutons toute petite avec ma grand_mère.
Boire du lait du pis de la vache toute petiote…..
MES enfants sont grand et la transmission des recettes familiales leur sont transmise avec bonheur, fous rire et joie.
Ma fille qui a quitté la maison l’année dernière et parfaitement capable de reproduire une recette familiale ,en plus de ma transmission à moi, doublé de sa propre créativité( c ‘est elle parfois qui m’apprend ses recettes).
Alors, oui, tu as entièrement raison , ne laissons pas mourir les transmissions de nos ainés et de nos parents.
très bel article !
Ahhhh ca c’est super 🙂 Que cela puisse continuer comme ça. J’adore
Super article !!!!!!!!!!!!!!! Je ne suis pas plus bavarde, j’ai plein de monde à la maison et je cuisine, je cuisine !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Merci Annie 🙂 Cuisine cuisine 🙂
savoureux article , plein de bon sens ! un régal:)
MercI France 🙂
C’est un très bel article !!
Chez moi, heureusement pas d’allergie alimentaire … sauf ma fille de 15 ans qui reste « allergique » à tout ce qui est vert 😉 et à cet âge là, plus moyen de cacher les légumes, elle devine tout !
Mais il y a 2 règles d’or à la maison, on mange tous ensemble à table, et on peut ne pas aimer ce que j’ai préparé, mais ON GOUTE avant de dire beurk 😀
Je suis d’un naturel optimiste : je suis sure que ma fille mangera un jour des légumes, tout comme moi j’apprécie aujourd’hui les brocolis !
Il faut juste apprendre à vivre avec les petites manies de nos enfants … (pendant des années, mon fils a commencé tous ses repas à la maison par un yaourt, pour être sur d’avoir un dessert … Ça ne lui viendrait plus à l’idée de faire ça aujourd’hui !! même s’il reste un très gros consommateur de yaourts, desserts lactés, fruits …)
merci de ton retour Nelly 🙂 Ca rassure aussi
bb ma fille mangeait de tout, de 6 à 10 ans elle ne mangeait que des choses blanches, pates riz oeufs poulet sans sauce, de 10 à 16 elle a eu sa période viande rouge, entrecôte, magret… après deux ans d’internat dégoutée de la viande infecte, elle est devenue végétarienne et à découvert les légumes, aujourd’hui à 20 ans elle est végétalienne avec de temps en temps un écart pour les bons oeufs frais de sa grand mère. Elle cuisine très bien .
🙂 Et c’est chouette
Moi j’ai de la chance à un peu plus de 2 ans pour le moment, il mange bien et relativement de tout… Il cuisine avec moi quasiment tous les soirs (« je m’aide maman ») 🙂
PS : le poulet rôti, pommes de terre, asperges me fait rêver et pourtant il est 9h20 🙂
🙂 merci Anaïs
C’est tellement vrai …c’est exactement ce que je vis avec mes petits!! Des fois c’est désespérant mais je persévère pour qu’ils apprécient manger, c’est tout un apprentissage. Dans notre cas c’est moi qui ai des intolérances et à leur façon ils l’ont compris. Merci pour ton article où on se reconnaît bien?
Merci à toi
Super article ! Tout est dit. Et avec humour et dédramatisation (ça existe ce mot ?), j’adore.
Je pense que j’applique plus ou moins vos conseils (même si je manque cruellement de temps pour faire comme je voudrais), mais ça m’a donné l’envie et l’idée de faire d’autres plats (merci pour ça !).
Autre idée pour masquer les légumes : gaufres de carottes (un succès ici).
J’ajoute que les enfants sont réceptifs à cuisiner avec nous dès le plus jeune âge. Même s’ils ne font que remuer dans un saladier ou mettre la farine, ou les ingrédients dans un moule, j’ai remarqué, comme vous, que quand ils participent, ils mangent souvent derrière.
Ce que j’adore aussi dans votre article, c’est que vous mettez en avant la curiosité culinaire. C’est ce que j’essaie (j’essaie, j’ai dit!) de transmettre à mes enfants, même si c’est franchement pas évident à conjuguer avec un boulot prenant et deux enfants en bas âge.
Merci merci merci pour cet article 🙂
Merci à toi Marion de ton témoignage 🙂
ET APRES ? CA DONNE QUOI ?
4 enfants, après plusieurs pots au feu avec de la viande qui fait des fils finis par le papa, tout va bien.
Le dernier, 19 ans aujourd’hui, est pâtivore exclusif depuis ses 7 ans. Je me suis rassurée en achetant des pâtes Bio par kilo avec de la tomata 100% tomate (sans sucre surtout) et du fromage rapé ou parmesan, du steak haché Bio pour sa bolo (quand Môssieur daignait un peu de viande).
Il n’est jamais malade, a poussé droit, plutôt musclé. Comme je refuse de lui faire un menu spécial, il est obligé de cuisiner ses pâtes. Nous le regardons avec mon mari avec délectation et bienveillance (surtout ne pas rire) quand il découvre la joie d’ajouter des poivrons à sa bolo de base, des herbes de Provence, des oignons, et parfois même des carottes.
On ne rigole pas non plus quand il réclame de la salade verte ou une tarte aux framboises.
Donc patience, chères mamans, la meilleure des éducations est silencieuse comme disait Dolto. Montrez l’exemple et tout ira bien.
Quand à nos 3 filles aînées elles sont de sacrées gourmandes, et m’épatent par leurs recettes… Pourtant c’était pas gagné… #tropfière
Aujourd’hui on me réclame mon pot au feu. Yesss !
Top top top =) Tu as gagné ! et ca c’est chouette
Merci, MERCI beaucoup pour ces lignes déculpabilisantes, inspirantes et encourageantes. Ma petite tête (vraiment) blonde de 2 ans et demi est à la fois une mono-maniaque des pâtes, une adoratrice de la charcuterie, et une pourfendeuse des légumes sous toutes leurs formes SAUF la soupe (pourvu qu’on puisse la boire à la paille, évidemment !).
Elle adore cuisiner avec moi, mais ce n’est pas pour autant qu’elle daignera goûter notre « oeuvre » à 4 mains (ou alors en une seconde chrono un petit coup de langue pas plus). Comme je prône (et applique) l’éducation bienveillante au maximum (de ma patience), j’ai fait le choix de ne jamais la forcer à manger quoi que ce soit… Sachant qu’elle rentre à l’école en septembre et qu’elle va devoir goûter aux « joies » de la cantine, je vais piocher dans toutes vos bonnes recettes et conseils pour mettre à profit les quelques mois qu’il nous reste avant THE rentrée pour essayer de la réconcilier avec la nourriture (autre que les coquillettes et les flamby, donc ^^). Souhaitez-moi bonne chance !
Je terminerai par un petit conseil (de fourbe) si certains parents rencontrent les mêmes difficultés que moi : les « grands » magasins bio vendent des pâtes à toutes sortes de choses (aux lentilles corail, aux épinards, aux pois chiche ect…) ça me permet de lui faire varier un peu les aliments (à son insu^-^).
Merci pour tes conseils et ton témoignage Cécile <3 La cantine chez nous a été salutaire. Ce qu’il y avait à la maison est subitement devenu meilleur
Je me décide enfin à réagir sur cet article, rédigé comme toujours avec talent, justesse et humour. Cuisiner avec les enfants, aujourd’hui avec les petits-enfants, il en reste toujours quelque chose qui passe à travers les années. Par exemple les légumes autrefois si difficiles à faire accepter à mes filles rythment désormais leur alimentation au quotidien.
Les petits-enfants ont d’autres rejets, voire des PAI mais Internet est là et des blogs comme celui-ci permettent de franchir avec bonne humeur tous les obstacles.
Merci Anne, pour tous tes articles, et tes recettes à la fois simples et toujours renouvelées.
Merci Françoise pour ce si gentil commentaire
Merci pour ton article et comme d habitude , j ‘adore.
D’ailleurs c’ est ma fille (14 ans) qui nous a fait un cookie géant pour le gouter pendant que je nettoyais la salle de bain. Il était excellent meme si un peu trop cuit.
Les enfants et la nourriture, bizarrement les enfants que je garde mangent tous ce que je met dans leur assiette alors que le meme aliment, ils ne mangeront pas chez eux, les coquins !
Tous les midi, ils ont leur petit bout de fromage, du vrai fromage, car j adore le vrai fromage ( ici il n y a pas de kiri, Babybel ou autre fromages fondu) et qu ils en réclament à leur parents.
Très chouette article,très chouette blog..mais s’il y avait pas un # a chaque fin de phrase,ce serai parfait..
Excellent article, Anne, je me suis retrouvée moi et mes petits enfants qui sont bien dificiles a table …
L’idéal pour faire manger de tout aux enfants c’est de leur donner une nourriture saine et faites par maman dès qu’ils ont l’âge de manger du solide. Parce que les petits pots et autres aliments du commerce il faut être honnête ont tous le même gout et finalement reviennent très cher qd on paie 1,70€ pour 70 g de purée de carottes. J’ai un petit fils de 13 ans qui mange de tout aucun légume ni viande ne lui font peur , toutes les cuisines étrangères, il voyage beaucoup avec ses parents, et c’est un vrai bonheur de l’avoir à table le seul hic il mange pour 4 !
Merci de déculpabiliser !
Pour les miens il y a un jardin et voir pousser les baies , herbes aromatiques et les emmener chercher les victuailles à notre Ruche qui dit oui , me voir discuter avec les producteurs, choisir avec soin ce que nous mangeons et leur expliquer les raisons est primordial et ce j’ai remarquée autour de moi est la capacité des enfants à faire du mirroring = manger ensemble, aiguiser leurs curiosités en nous regardant manger leur donnent envie de goûter à chaque fois !
Je dois avouer en étant loin d’être une « maman calme » que mes enfants se régalent d’endives , si elles sont confites sinon non , poireaux s’il y a du parmesan, salade si la vinaigrette est sucré salé , etc … je passe par du maquillage de légumes et cela fonctionne, carottes, betteraves, marrons , poivrons , choux , fenouils etc tout y passe et sont appréciés
Je viens de rentrer du marché… les deux se précipitent sur moi » maman je peux m’occuper des légumes steuplé!!! » Voilà ça passe par là aussi, l’aîné a préparé les radis, la seconde a coupé les poireaux (pas sure qu’elle en mange beaucoup cependant) !!!
1
Je tape 1 et 2 : j’ai 2 filles, une qui n’aime pas la viande et l’autre les légumes ?. Super pratique!
Ici, c est le poisson qui pose le plus de pb… (marre du poisson pané qui n’a pas de goût ?)meme en terrine c est compliqué…
La viande c’est pas grave on peut s’en passer, et les animaux vous diront Merci ?
Moi c est les légumes je culpabilise et désespére
Je me demande, parfois, pourquoi on les force à manger de la viande .
Enfant, on m’a forcée pour la viande. Quand j’y pense. La viande rouge m’a toujours fait horreur. Heureuse de ne plus avoir depuis bien longtemps à m’y forcer…
Je trouve qu’on n’apprend pas assez à cuisiner avec les herbes et les épices, à faire des cuissons douces, à s’amuser, finalement.
Oui cette publication fait du bien… Moi aussi enceinte de mon premier, je me suis gavée de légumes en me disant que s’il y goûtait dans le ventre il y prendrait goût. Puis après la naissance, allaitement exclusif, petits pots faits maison (il y avait aussi de l’industriel, quand je ne pouvais pas faire autrement). Et au moment du sevrage patatra tout a dérapé… Il m’a fallu 4 mois pour lui faire accepter la tétine du biberon, 4 mois de plus pour lui faire accepter le lait industriel (et pas n’importe lequel). Il a mis très longtemps à accepter les morceaux et quand il les a acceptés, il a fait le tri en refusant catégoriquement de manger les légumes. Il n’a jamais accepté les fruits frais, les crudités. Tout essayé, la menace, la feinte, le camouflage. Et quand j’en parle autour de moi, je sens bien, sans que ce soit dit, qu’on pense que j’ai cédé à la facilité, que je n’ai pas fait ce qu’il fallait, puisque la plupart de mes amis, eux, n’ont pas ces problèmes… C’est une souffrance, pour moi qui aime cuisiner et qui suis du coup très limitée dans mes possibilités de plats…
Merci Papilles et pupilles pour ce super article ? je me suis reconnu avec mes deux garçons de 8 et 5 ans qui mangent avec les doigts/le tee-shirt/ le coude… et à qui j’ai encore fait un cours à midi sur les diffèrents usage du couteau à midi ! Je suis à Bordeaux pour une semaine, à quel resto sympa pour les enfants puis je les emmener dans le centre cette semaine ?
So Phie voilà ce qu’il faudrait faire! Enfin, pas tous les jours: quelquefois, les coquillettes c’est pas mal!
merci pour l’article ,mes enfants ont toujours cuisiné avec moi « la main sous le couteau « et maintenant adultes ils y prennent du paisir !!
Papa est en cuisine avec ma fille de 8 ans. Ils ont préparé des crêpes et là elle fait revenir oignons, champignons et petits poivrons et lardons… Impeccable pr garnir les crêpes. Elle cuisine depuis tjrs ac nous et c’est un fin palais ?
Ici c’est 1 pour ma cadette. Je désespère.
On a de la chance, Nino est un bon mangeur qui mange plutôt de tout, bien qu’en ce moment, il nous boude un peu les légumes (alors qu’il adore ça quand même… Mais c’est plus sympa la viande, le fromage ou le fruit…) Mais j’ai toujours cuisiné avec lui ou lui dans mes pattes et des légumes qu’il ne voulait pas goûter, bah après les avoir mangé crus (poivron, aubergine, courgette, ça ne lui fait pas peuuuuuur ! Je vous jure !) quand on les coupait ensemble, il les mangeait une fois cuisinés. Et j’ai toujours mis des épices et des herbes (on n’aime pas la cuisine fade à la maison) dans ses purées quand il était petit et du coup, il aime quand c’est épicé (moutarde, piment… Pas de problème !)
Et pareil, j’ai toujours été traumatisée du forçage alimentaire à la cantine, du coup, on ne force pas mais il doit absolument goûter à tout ! Ca, il n’y échappe pas ! Et puis, c’est comme nous, des fois on a faim, et des fois pas ou un yaourt va mieux passer qu’un gratin de chou fleur quand on est très fatigué ou un peu patrac… Par contre, les fruits, c’est une histoire d’amour avec Nino ! Il en raffole ! Et vraiment, tous les fruits ! Je ne l’ai jamais vu refuser un fruit (à part peut-être un fruit de la passion car pas assez mûr… Mais on lui pardonne, ça peut être très acide !)