
Melons ©R. Maximiliane shutterstock
Après la cueillette et de nouvelles vérifications qualitatives, les melons sont déversés sur un tapis roulant :
Ils passent sous un jet pour être nettoyés :
Puis là, sont à nouveau triés manuellement.
Les employés font attention aux défauts esthétiques. et enlèvent aussi les melons trop petits.
Certains partent sur le tapis ‘2è choix’ et d’autres à la poubelle.
La teneur de sucre du melon est vérifié régulièrement à l’aide d’un réfractomètre. On met un peu de jus de melon dessus, on regarde dans le viseur et on voit la teneur immédiatement. Si un lot est en dessous des normes qualitatives, il est sorti de la chaine.
Les melons continuent leur chemin et enchaînent par un tapis roulant où ils sont répartis en fonction de leur calibre (une dizaine de différents).
Au bout du tapis, des ouvriers les mettent en cagettes :
Puis, les cagettes pleines de melons, partent sur un dernier tapis et atteignent une machine qui les empile les unes sur les autres :
Les palettes sont ensuite cerclées et étiquetées :
Puis sont stockées en chambre froide et/ou chargées dans les camions à destination des centrales d’achats, des grandes surfaces …
Ces melons vous les retrouverez quelques heures ou quelques jours plus tard dans les rayons de vos supermarchés, chez vos primeurs, ou sur vos marchés.
Voilà, c’est la fin de la saga melon. J’espère qu’elle vous aura intéressée. Pour les premiers épisodes, je vous renvoie à :
Les bonus :
Et pour conclure, un grand merci à Christophe et Stéphane pour leur accueil.
tu as réalisé un super reportage dis donc, complet et intéressant !
Super, le reportage! Bravo!
J’aime beaucoup ta nouvelle façon de nous faire vivvre tes expériences: en plusieurs épisodes.
bonjour Annetrés interessant ce reportage bonne jounrée à toihervé (lesateliersdhys)
je les achète bio, car, tu vas rigoler,à Paris, en tout cas dans mon quartier, il y a que des melons espagnols, quelle honte! Vu qu’il y en a en France, voici la preuve……….
super ton reportage ! j’ai cherché un melon rouge gorge ce dimanche au marché pas trouvé, pris une autre marque, il était infect. Pffff pas de chance !
Un beau melon bien mûr, craquelé, superbement sucré c’est magnifique… 273 OOO melons sucrés et goutus ça n’a pas la même gueule… « suis jamais content… 100 grammes d’un joli foie gras c’est top, 137 kilogrammes de foie gras c’est tout simplement dégeulasse…Pénible, le Bleck hein !!Bleck
@ Bolliskitchen : oui il y en a en France. 3 grandes régions productrices : le sud est du côté de Cavaillon, le Sud Ouest du côté de Lectoure et les Charentes et le Poitou.@ Bleck : yep ^_^ En fait je me demande ce que les gens pensent de leur alimentation. Genre croient ils qu’elle nait dans les choux et dans les roses ? J’essaie de montrer d’où vient le melon que nous mangeons, tu trouves ça dégueulasse, l’autre jour je montre le pavillon boucherie à Rungis, j’ai dans mes commentaires, rhaaaa tous ces cadavres c’est horrible. Ca me dépasse un peu quand même ^_^
c’est assez impressionnant cette chaine de montage. Mais vous avez du avoir mal à la tête en fin de journée
C’est bien de savoir qu’une marque est meilleure qu’une autre et limite le risque de se tromper. C’est encore mieux d’aller sur le marché et de laisser le producteur choisir, mais il parait que c’est réservé à des privilégiés ???Concernant Bleck, je suis allé lire son blog et du coup je comprends ses remarques.A part ça, le National, c’est exactement comme tu l’as décrit.Bises
Ben tu sais, Monsieur melon, il nous a dit que pas mal de ses melons second choix partaient sur les marchés …, achetés sur place par des maraichers ou des revendeurs et que les top qualités partaient en grande surface …
Je le crois volontiers, c’est pourquoi j’ai précisé « producteur ». Comment être sûr qu’il s’agit d’un producteur ? En allant chez lui.
Yep. Là c’était le cas 🙂 Mais sinon, c’est compliqué.
[…] Visite de l’entreprise Rouge Gorde : Melon, du champ à l’assiette : Le conditionnement […]
[…] Tout lot qui ne sera pas conforme aux critères de qualité sera jeté. Demain, suite et fin, la chaîne de conditionnement […]
Très intéressant, mais :
– quels sont les « traitements » que vous mentionnez ? Quelles molécules, pour traiter quoi, tous les combien ? Qu’en est-il des melons cultivés en « bio » ?
– sur place (en magasin primeur, sur un marché ou en grande surface) comment choisir tel melon plutôt que tel autre ? En vérifiant quelles caractéristiques ?
Je ne suis pas de la police :p N’hésitez pas à investiguer de votre côté