
Melon ©Teri Virbickis shutterstock
Comment la nourriture arrive-t-elle dans notre assiette, je ne sais pas vous mais moi cela me passionne. Quel chemin est-il parcouru ? Quelles transformations le produit subit-il, etc ???
C’est pour cette raison que la journée que j’ai passé mardi dans l’entreprise Rouge Gorge à Taize m’a beaucoup beaucoup intéressée. Hier, j’ai essayé de vous décrire le parcours de la graine au champ, aujourd’hui, on va aller voir du côté de la cueillette.
La cueillette :
Elle se fait tous les jours. Parce qu’un melon ça n’attend pas. Voici une équipe de cueillette :
Elle est constituée en général d’une quinzaine de personnes : 1 chef d’équipe, 2 porteurs (ils portent les seaux de melons), 10 à 12 cueilleurs et 1 conducteur de tracteur (qui fait aussi porteur). L’entreprise emploie de nombreux saisonniers puisqu’elle passe de 90 salariés à 1800 pendant la période la plus productive.
=> A quoi les cueilleurs reconnaissent-ils qu’un melon est arrivé à maturité ?
Plusieurs signes : la feuille qui est la plus près du melon est fanée et la goutte de sucre qui perle.
Les melons abîmés sont eux, laissés sur place.
On peut constater aussi que sur les mêmes plantes cohabitent fleurs et fruits :
Ce sont ces fleurs (plus tardives) qui donneront des melons de recoupe, à savoir des melons souvent moins bons et souvent plus petits. D’ailleurs quand on voit les barquettes de 3 petits melons en grande surface, c’est du melon de recoupe, ce n’est pas une variété différente.
Quelques infos +: On ne cultive du melon sur une terre qu’une fois tous les 7 ans pour éviter le développement d’une maladie, la fusariose. Et le melon se plait dans des terres argilo calcaires.
Les melons sont ensuite acheminés dans des points de stockage et rapatriés à la station de conditionnement.
A l’arrivée ils seront mis au moins 6 heures dans des espèces de chambres froides. Dans ces grandes pièces ventilées leur température de genre 40°C comme mardi (cueillis en plein cagnard) est abaissée pour ne pas que le melon s’abîme. On va vérifier leur taux de sucre par échantillonnage et les regrouper par lots similaire.
Toujours sur un échantillon, les melons sont fendus en 2 ….
… pour rechercher des maladies éventuelles, comme la vitrescence du melon.
Tout lot qui ne sera pas conforme aux critères de qualité sera jeté.
Demain, suite et fin, la chaîne de conditionnement
Super! Tu as raison, c’est passionnant de connaitre les circuits de la terre à l’assiette!
Oooh mais alors tu es venue tout près de chez moi ? Ici c’est le job d’été classique pour les jeunes, la cueillette des melons. C’est un travail très dur, surtout quand il fait chaud. D’ailleurs la cueillette commente très tôt le matin, avant que le soleil se soit haut. Alors ayons une pensée pour ces jeunes cueilleurs quand nous mangeons les délicieux melons.
merçi de nous faire partager ton savoirje suis içi aussi dans une region productive entre celui de Lectoure et celui de Nerac ( qui dit en passant est mon préféré)bon we a toi et a tous
Moi qui raffole de melons, je suis certaine que cette visite a du être trés intéressante
Mmmmhhh du melon, par cette chaleur ça fait du bien! Et le melon éclaté dans tout ça? J’en ai mangé 1 ou 2 fois dans le sud, et c’était délicieux; attrape touriste ou vrai fruit?
Très intéressant, merci pour le reportage !!!bon dimanchemanue
L’année dernière, nous avons passé des vacances dans la campagne au dessus de Montpellier, et en face il y avait des champs de melons… COmme le champ avait déjà été récolté, nous sommes allés ramasser les restes : quelques melons abimés et d’autres hors calibre, une belle récolte et jamais nous n’en n’avions mangé d’aussi bons !
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