Amis des internets,
Peu vous chaut peut être de savoir d’où vient la banane, mais je peux vous dire que de mon côté, j’ai été absolument passionnée par la visite de la bananeraie Belfort proposée lors de ma croisière sur le Costa Favolosa.
J’ai ramené de cette exploitation située au Lamentin en Martinique plein d’informations des plus épate belle-mère. La première d’entre elles :
Le bananier n’est pas un arbre.
Eh oui, le tronc n’est pas un tronc (si si je vous jure) mais des feuilles qui s’enroulent les unes sur les autres. C’est donc une plante herbacée.
Il faut pour qu’un bananier pousse bien et donne plein de bananes 6 millimètres d’eau par jour. Si besoin les bananiers sont irrigués. Entre la plantation et la récolte il s’écoule 9 mois. Chaque plante ne donne qu’un seul régime. Quand on le récolte, on coupe le bananier pour laisser place au petit qui pousse à côté (le rejet).
C’est quand le bananier est âgé de 6 mois que la fleur apparaît.
Sous les feuilles violettes qu’on appelle les bractées les mains de banane sont déjà là. Au fur et à mesure que le temps passe le régime s’allonge, les bractées s’enroulent, tombent toute seules et laissent place à un régime complètement formé.
Entre le stade de l’apparition de la fleur et le régime complètement formé il ne s’écoule qu’une semaine.
Vient ensuite l’étape de la castration
On enlève la fleur mâle du bananier (elle s’appelle la popotte), tout en bas de la hampe (la tige du milieu sur laquelle sont accrochées les bananes). Les fleurs femelles, elles, se situent au bout de chaque petite banane. On en profite pour ôter aussi quelques bananes (en bas du régime) pour permettre aux autres de grossir davantage, tout en laissant en bas une seule banane appelée tire sève.
Celle-ci, comme son nom l’indique, tire la sève vers le bas et ainsi toutes les bananes du régime sont bien irriguées.
Ensuite ont lieu les opérations de marquage et d’habillage.
Avec une petite ficelle de couleur (bleue ci dessus), le régime est identifié afin de suivre son évolution jusqu’à la récolte. La couleur du ruban change chaque semaine ce qui permet de repérer quelles bananes seront mûres quand. A ce stade il reste 3 mois avant la récolte.
Chaque régime est ensuite emballé dans une gaine de couleur bleue ou verte, ceci afin de le protéger contre les oiseaux (pour qu’il n’y nidifient pas), contre la poussière, les U.V et les insectes.
Il ne reste plus qu’à haubaner
Il faut attacher les bananiers entre eux à l’aide d’une ficelle. Cela leur évite de pencher voire de tomber à cause du poids du régime (jusqu’à 50 kg et plus).
Ensuite on patiente 3 mois, jusqu’au moment de la récolte. Demain je vous raconte ce qu’il se passe, de la cueillette à nos paniers à fruits.
Merci encore à Costa Croisières et XL Airways pour l’expérience.
L’adresse :
Habitation Belfort – Le Lamentin – Martinique
Cliquez ici pour toutes mes recettes utilisant des bananes.
pour une fois ça je savais
😉
mais rappeler c’est toujours bon MERCI pour ces détails et reportage
🙂 A bientôt Barbara
Très intéressant, merci Anne !
Avec plaisir Marie Chantal
Bonjour Anne,
Merci pour cet article très sympathique et très détaillé sur notre production de bananes ! Nous ne manquerons pas de le relayer sur notre page Facebook !
Bonne continuation, et bonnes fêtes de fin d’année !
Charlotte.
Merci Charlotte
Reportage fait pas à quelques km de chez moi au Lamentin.
Bienvenue en Martinique !
Merci Karina 🙂
J’ai été comme vous il y a quelques années quand j’ai vécu à Madagascar j’en avais dans mon jardin. Tous les matins, j’allais voir quand la « main » sortait de fleur
Ah quelle chance 🙂
j’en avais dans mon jardin quand je résidais au Gabon
elles étaient bio !
quelle chance 🙂
Je savais comment naît une banane mais rafraîchir la mémoire est toujours bon à prendre!
Merci pour les photos.
🙂 Bonne soirée Brigitte
Merci pour cette « leçon de chose » à propos d’un fruit que l’on consomme couramment sans connaître les différentes étapes de sa formation et de sa croissance.
Petite question à laquelle vous répondrez certainement au prochain épisode :avez vous consommé des fruits muris sur pied et dans l’affirmative sont ils nettement meilleurs que ceux que l’on trouve dans nos commerces.
Richard
Bonjour Richard. Ce sera effectivement demain. Je n’ai pas goûté de banane mûre sur l’arbre. Elles sont récoltées vertes même pour la consommation locale pour des raisons assez simples. Vertes on peut les manipuler alors que mûres, ce n’est plus du tout possible, elles s’abîment bien trop vite (deviennent noires). Il faudrait avoir un bananier dans son jardin 🙂
on les ramasse avant et on les fait murir dans du papier
Très intéressant Merci et je ne manquerai pas de lire la suite
Merci Cleopat
Je suis venue par curiosité et j’ai aimé, l’article est clair!
Bon, je savais vu que j’habite à la Réunion mais c’est très bien de l’expliquer!
Tu savais que la fleur se mange également ? Chez nous, on appelle ça un « baba figue » et ça se consomme dans les carrys ou à part et c’est très bon mais un peu long à préparer.
J’ai hâte de lire ton article de demain 🙂
J’ai des bananiers dans mon jardin dans le Béarn, j’ai eu de toutes petites bananes bien formées on voyait très bien l’éclosion(si je peux dire) Merci pour les photos très belles
Avec plaisir Jeanine. Et vos bananes, vous les avez mangées ? ou bien elles n’ont pas poussé suffisamment ?
J’ai apprécier la lecture de votre commentaire sur la banane, enrichis mon inculture sur ce sujet je me trouve ridicule devant mes quelques bananiers sur l’île de koh samui Thailande
😉
Intéressant mais vous ne dites pas durant quels mois ont lieu ces différentes périodes de la plante ? Merciii
Super intéressant. J’ignorais tout cela.
En Calédonie, il y avait un petit bananier en bas de notre immeuble, résultat, les enfants savent comment ça pousse.
Et alors manger les bananes du jardin, ça pète sa classe quand ils racontent ça à leurs copains métropolitains 😉
J’ai de la chance d’en avoir dans mon jardin 😉