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Bien manger pour vivre mieux : réapprendre à bien manger

Alimentation et nutrition

 

Cuisine maison (c) ArtsyBee CC0 Pixabay

Cuisine maison (c) ArtsyBee CC0 Pixabay

 

En ce moment je suis souvent à Paris et je passe donc beaucoup de temps dans le train. J’en profite pour lire la presse et je souhaitais partager avec vous cet excellent article signé Doan Bui et paru dans le Nouvel Observateur de la semaine dernière.

Le thème : Bien manger pour vivre mieux.

Nouvel Observateur du 11 au 17 décembre 2008‘Des labels en pagaille qui se multiplient à n’y comprendre goutte, du lait chinois contaminé à la mélamine, de la dioxine dans les cochons irlandais, du bétail nourri au soja OGM, des graisses industrielles cancérigènes dans le goûter des enfants, des pesticides jusque dans nos grands crus… Remplir son charriot est devenu aussi simple que lire Heidegger en allemand. Ajoutez les cris d’alerte des scientifiques sur l’épidémie d’obésité, de cancers, de maladies cardio-vasculaires, et le tableau est complet.

Manger, cet acte de plaisir, est en train de devenir hautement anxiogène… Il est urgent d’apprendre – ou de réapprendre – à bien manger.

Depuis une vingtaine d’années, notre assiette est devenue un terrain de jeu pour ingénieurs chimistes. Les aliments, sans doute, sont mieux contrôlés, donc plus sûrs ; les intoxications alimentaires ont fortement décru. Mais le développement d’une agriculture intensive biberonnée aux produits phytosanitaires et la technicité croissante des procédés de transformation ont progressivement coupé le lien avec le produit d’origine : que reste-t-il du poulet dans les chicken nuggets dont raffolent nos enfants ?

Malbouffe aux USA

En matière d’«horreur alimentaire», les Etats-Unis détiennent la palme. On y pratique allègrement l’irradiation des laitues, des saucisses et des épinards ; on injecte du monoxyde de carbone dans les steaks pour les garder bien rouges, et on lave les poulets au chlore pour tuer les bactéries.

Salade(c) juliacasado1 CC0 Pixabay

Salade(c) juliacasado1 CC0 Pixabay

Des aberrations qui sautent les frontières puisqu’en mai Bruxelles a autorisé l’importation du fameux poulet chloré : 300 000 tonnes seraient prêtes à inonder le marché. Championne du low-cost, l’industrie agroalimentaire rivalise d’inventivité pour rogner sur le coût des matières premières : on remplace le beurre par des graisses végétales hydrogénées, le sucre par du sirop de glucose fructose

Et que dire de cette crème fraîche light premier prix, en fait une «préparation à base de crème laitière», avec seulement 67% de crème ? Le reste ? Des protéines de lait, de l’amidon, de la maltodextrine de blé ( ?) et… de la gélatine de porc ! «Les produits de marque distributeurs sont comparables avec les grandes marques. Mais, c’est vrai, les premiers prix sont de la m…», confesse un patron de la grande distribution.

Bien manger serait-il devenu un privilège de riches ?

«La fracture alimentaire n’est pas une fatalité, s’emporte Laurent Chevallier, nutritionniste. Il faut juste revenir à des aliments moins transformés.» Son conseil : «Regarder la composition : plus la liste des ingrédients est longue, plus il faut se méfier. Eviter les plats tout prêts. Et manger moins de viande

Autre aberration : la mondialisation croissante de notre nourriture. Aujourd’hui, la Chine est devenue le premier exportateur de fraises, qu’on retrouve dans nos pâtisseries surgelées ou nos yaourts. Idem pour les tomates : Chalkis, le numéro un chinois, a racheté il y a trois ans la coopérative française Le Cabanon, dont le concentré de tomates, toujours produit en Provence, est désormais fabriqué avec des tomates chinoises. La liste de nos aliments globe-trotteurs serait interminable : panga du Vietnam ou perche du Nil, haricot vert du Kenya ou cerise du Chili. On imagine la facture énergétique !

Quant aux conséquences sanitaires… Pour entreprendre leur long voyage, nos aliments sont lestés de conservateurs pas forcément ragoûtants. «La Thaïlande est en train d’inonder la planète avec ses crevettes. Mais à quel prix ! s’inquiète le toxicologue Jean-François Narbonne. Dans les bassins d’élevage, les crevettes sont si tassées qu’il faut supplémenter l’eau en fer et en minéraux. On leur jette des carcasses de voitures. Et comme c’est un vivier de maladies, on les gave d’antibiotiques.» Bon appétit.

N’y a-t-il donc de salut que dans le bio ? Las ! Malgré une demande croissante, le bio reste un marché de niche, trop cher pour bien des Français. Tout simplement parce que l’offre ne suit pas… Avec seulement 2% des terres cultivables reconverties dans le bio, la France est dans le peloton de queue européen. […. La suite du dossier sur le site du Nouvel Obs ….]

En attendant, bio ou non, à chacun de nous de se comporter en consommateur avisé. Mieux lire les étiquettes, modifier légèrement notre équilibre alimentaire, favoriser les achats de proximité et les produits de saison. ‘

Bref, manger bien, manger sain, manger malin, c’est possible. Et pas si compliqué.

Voici comment :

  • Le menu type
  • La peste soit des pesticides
  • Traquez les graisses cachées
  • Radiez les produits irradiés
  • Soustrayez les additifs

J’ai trouvé ce dossier passionnant. J’espère qu’il vous intéressera autant que moi.

Allez on en discute ?
Les commentaires
  • Cicerolle a écrit le 14 décembre 2008

    Passionnant, cet article. J’espère qu’il sera lu par le plus de monde possible. Je retrouve là tous les ingrédients ou presque de la révolution alimentaire (et culturelle !) que j’ai menée cette année, aussi bien dans mes achats que dans le choix des points de vente. J’étais une consommatrice lambda qui allait chaque semaine en grande surface et j’y achetais à peu près tout, car c’était pratique de pouvoir grouper ses achats en une seule fois et un seul endroit. A force de m’informer ici et là, tout a changé radicalement. Désormais je ne vais plus au supermarché qu’une fois par mois pour les produits d’entretien. L’alimentation passe désormais par les magasins bio et l’Amap. Je cuisine beaucoup plus moi-même et cela ne me revient pas plus cher qu’avant, au contraire. Et quoi que j’achète, je lis systématiquement les étiquettes pour y traquer l’huile de palme et le sirop de glucose, ces cochonneries qui n’ont rien à faire dans nos assiettes.

  • Anne a écrit le 14 décembre 2008

    @ Cicerolle : tout pareil. J’ai vraiment trouvé que cet article couvrait un spectre assez large d’informations. J’espère aussi qu’il sera beaucoup lu même si je pense qu’à cette période de l’année on est plus à la recherche de recettes festives que d’informations sur l’alimentation. Je croise les doigts 😉

  • vanessa a écrit le 14 décembre 2008

    bravo Anne pour relayer cet article !j’ai lu le m^me article que toi sur le sirop d’agave et sa récente remise en cause (j’arrive pas à retrouver le lien…), on nous fait croire n’importe quoi, on nous manipule de toutes parts et c’est plus que contrariant !Le pire, c’est qu’on ne se sent même pas protégé par nos institutions !Allez, je t’embrasse, à bientôt

  • Cherout a écrit le 14 décembre 2008

    Et si on arrêtait tout simplement de se poser des questions? On ferait mieux de manger DE TOUT, sauf ce qui contient des graisses trans. Ca, je suis d’accord. Pour le reste, aucun aliment ne tue…

  • Flo Makanai a écrit le 14 décembre 2008

    Merci Anne pour la mise en ligne de cet article, afin qu’il soit lu par le plus de monde possible (hé, t’es pas n° 1 Wikio pour rien:)) Et vive le bon sens, en cuisine comme ailleurs.C’est vrai que manger sainement demande de prendre le temps de regarder les étiquettes, de faire qq kms de plus parfois pour choisir ses commerçants, de prendre le temps de laver, couper, cuisiner ce qu’on achète et qui n’est pas déjà cuisiné etc.C’est vrai que le temps, ça nous manque à tous, qu’il y a des jours où on n’a qu’une envie, prendre un truc dans le congèl ou le frigo ou le cellier vite fait et pas se poser pour faire à manger…Mais le temps qu’on passe en cuisine, on peut aussi, régulièrement, parfois ou souvent, le transformer en temps familial, on échange en lavant des légumes, on fait participer les petits, les grands, on choisit le menu à tour de rôle en fin de semaine pour la semaine à venir etc.Bref, on peut transformer ce qui est parfois corvée en vrais moments précieux de partage, tant au moment de la préparation que de la dégustation.Merci encore Anne, c’est bon de savoir qu’on est de plus en plus nombreux à se poser ces questions et à faire attention à ce qu’on nous dit, ce qu’on nous vend, ce qu’on veut nous faire avaler (au sens propre comme au sens figuré!).

  • Babeth59 a écrit le 14 décembre 2008

    j’ai le journal mais en suis encore à lire celui de la semaine dernière……promis, je lis l’article ce soir……c’est vrai que je fais de plus en plus attention à ce que je mets dans les assiettes…depuis que je lis certains blogs peut être!…..

  • Patricia a écrit le 14 décembre 2008

    C’est un sujet très intéressant je partage tout à fait ton avis ; à titre persennel j’essaie d’acheter le moins possible d’aliments déjà préparés, je bosse dans une multinationale de l’agro alimentaire, tous ces produits sont certes ‘ hygiéniquement sains ‘ mais les effets sur la santé ne me semblent pas mesurés sérieusement .

  • Mercotte a écrit le 15 décembre 2008

    Bravo, c’est très intéressant , heureusement que j’évite depuis toujours les produits tout faits que je choisis mes fournisseurs et que je regarde les étiquettes avec soin par contre il y a bp de choses que j’ai apprises en te lisant !

  • Flo Bretzel a écrit le 15 décembre 2008

    C’est vrai que ça devient compliquer de bien s’alimenter…Je passe beaucoup de temps au supermarché à déchiffrer les étiquettes allemandes. Côté bio, je dois avouer que nous sommes gâtés en Allemagne. L’offre est nettement plus large …et meilleure marché qu’en France.

  • sophie-alice a écrit le 15 décembre 2008

    Bonjour Anne, et merci de relayer cet article passionnant… et effrayant! Tous ces poisons dans nos assiettes et les pouvoirs publics qui ne font rien. C’est scandaleux. Pour autant, comment faire pour s’alimenter correctement quand les finances ne permettent pas de passer au tout bio ? Cette année, je me suis décidée à n’acheter QUE des légumes et des fruits de saisons. J’ai l’impression de faire un geste pour la planète. Mais ces légumes sont-ils plus sains ? Côté viande, j’ai réglé le problème : plus de viande. C’est radical, je sais, mais je me sens bien mieux et aucun médecin n’a crié au scandale!

  • frederique a écrit le 15 décembre 2008

    oui cette prise de conscience est promordiale c’est une remise en question essentielle mais attention aussi de ne pas tomber dans la psychose,ceci dit comment avoir toujours confiance 🙂

  • Toulousaine a écrit le 15 décembre 2008

    Greenpeace édite un guide pour acheter sans OGM http://blog.greenpeace.fr/ogm/guide-pour-un-noel-sans-ogm

  • Anne a écrit le 15 décembre 2008

    @ Vanessa : c’est sur qu’on ne sait pas toujours quoi faire. Comme le dit l’article, faire ses courses cela devient aussi compliqué que lire Heidegger :)@ Cherout : de tout sauf graisses trans et sirop de glucose/fructose et en faisant quand même attention à ce qu’on achète. @ Flo Makanai : 😉 ouh lala , doucement, sinon je vais encore me faire assassiner. Tu as raison en disant que le temps passé n’est pas forcément une corvée, je suis tout à fait de ton avis. @ Babeth : Moi aussi, je fais plus attention, sans tomber non plus dans la psychose. ;)@ PAtricia : Moi aussi j’évite au max les aliments préparés même s’il m’en arrive d’en acheter exceptionnellement.@ Mercotte : Je lis toujours les étiquettes, vieux réflexe d’une maman d’enfants allergiques.@ Flo : J’espère que la diversité de l’offre arrivera en France.@ Sophie ALice : Pourquoi la viande ? Qu’est ce qui te laisse à penser qu’elle est plus nocive qu’une salade ? C’est juste une question 😉 Moi je pense qu’il faut manger de tout en respectant des règles de bon sens, ne pas se prendre la tête, manger des produits de saison et diversifier son alimentation. A mon avis il vaut mieux manger un bon steak que de fumer ne serait ce qu’une demi cigarette…. ;)@ Frédérique : Tout à fait. Il ne faut pas trop psychoter ;)@ Toulousaine : Oui, il est en version pdf ou imprimable sur ce billet :=)

  • sophie-alice a écrit le 15 décembre 2008

    Oui, d’accord pour la cigarette.. d’ailleurs, je ne fume pas non plus. la viande, ce sont les conditions d’élevages et d’abattages qui sont difficilement supportables. J’ai eu l’occasion de me rendre à plusieurs reprises dans des abattoirs, c’est loin d’être un spectable réjouissant. Disons que je n’ai pas très envie d’être complice de cela. Et vu tous les scandales qui surgissent les uns après les autres, je me dis que je ne me trompe pas beaucoup en préférant passer mon tour. Enfin, j’ai mangé de la viande jusqu’à mes 17 ans, et je n’ai gardé aucun bon souvenir! Petite déjà, je la mâchais pendant des heures… sans pouvoir l’avaler.

  • sagweste a écrit le 15 décembre 2008

    KikooCela fait froid ds le dos de savoir qu’on puisse laisser de tels débordements se faire. Mais pour donner un avis personnel: manger sainement, depuis que je fais ww, j’ai découvert ce que c’etait: cuisiner du frais, faire bcp par soi même, et donc controler tout ce qui passe par ma bouche: on s’y retrouve financièrement également, et non pas qu’au niveau santé.Le retour au fait maison est un gage de qualité pour moi.Bisoussag

  • texmex a écrit le 15 décembre 2008

    Tout cela semble terriblement familier, espérons que les gens lisent ce genre d’articles/dossiers et prennent les conséquences qui s’imposent, en particulier la réduction voir l’abandon de la viande dans l’alimentation quotidienne.

  • Catherine a écrit le 15 décembre 2008

    Pas plus tard que ce matin, j’écoutais une émission à la radio où il était question de la ‘remballe’ (je ne suis pas sûre du terme exact) qui consiste à changer l’emballage des viandes et donc à prolonger la date limite de consommation. Et cette pratique est ‘gentille’ par rapport à toutes celles ce que l’on ne sait pas en arrières boutiques de certaines grandes surfaces et autres… Ce n’est pas un problème récent.J’habite dans une région productrice de pommes ; je ne fais qu’entendre : ‘aller acheter vos produits à proximité’ ; le problème est que même à proximité, les pommes sont traités…(27 traitements pour les pommes). Les consommateurs préfèrent acheter un beau fruit, sans tâches ni vermisseaux. Alors, elles sont traitées.Je passe beaucoup de temps aux supermarchés non pas pour acheter mais pour scruter ce que j’achète. J’ai l’immense chance d’habiter non loin d’un agriculteur-boulanger qui fait lui-même ses récoltes de blés bio, qui les transforment en farines et de ces farines découlent de très bons pains qu’il fait lui-même cuire ; il est acteur de ses produits de A à Z.Je suis plutôt de caractère optimiste mais il arrive un moment donné où on peut se poser certaines questions.Je suis à la maison et je fais beaucoup de choses par moi-même : yaourts, gâteaux, confitures… pour ne plus avoir à comptabiliser les dizaines de ‘E…’.La surveillance sanitaire s’est accrue (celle à court terme et c’est une bonne chose) mais la surveillance sanitaire à long terme recelle encore bien des surprises… L’article du NouvelObs est super.Catherine

  • J_M_ a écrit le 16 décembre 2008

    salut,Impression aussi de passer de plus en plus de temps au supermarché et d’acheter de moins en moins de choses… Pour moi pas d’inflation la facture s’allège, certes le frigo est toujours vide mais bon… faites un tour au rayon petits gâteaux : huile de palme et de coco à gogo, une catastrophe écologique, un ciment pour les artères et pas le gout du beurre. Le beurre est certes assez ‘toxique’ lui aussi mais au moins il est bon, il ne massacre pas les oran-outans et il ne pollue pas en traversant les mers en porte containers… Sur ce, bon appétit !JM

  • Anne a écrit le 16 décembre 2008

    @ Sophie Alice : Je comprends. J’ai travaillé étudiante un mois dans un abattoir et j’avais demander à voir toute la chaine de productions. Moi c’était des poulets. Donc de l’arrivage de la volaille vivante jusqu’au conditionnement en barquettes. Perso, je ne conçois pas me passer de viande parce que j’aime ça et je pense que le mieux est de diversifier son alimentation mais j’en mange beaucoup moins qu’il y a quelques années et je privilégie la qualité (viande label, bio) quand je peux – il y a aussi l’aspect budgétaire. @ sagweste : Je suis tout à fait OK avec toi :)@ Texmex : moi je n’en ai pas envie parce que cela me manquerait trop 🙂 j’aime trop le saucisson ;)@ Catherine : Oui la remballe c’est tout à fait cela. Il y a avait eu un reportage à Envoyé Spécial à ce sujet il y a quelques années. Je ne suis quand même pas certaine que ce soit un procédé si courant que cela. Il y a quand même des contrôles sanitaires des services vétérinaires. Mais bon, sur qu’il faut bien choisir ses commerçants. Je suis contente que l’article t’ait plu aussi :)@ Jean Marc : Comme tu dis, c’est vraiment le rayon où c’est la cata. QUand ce ne sont pas les graisses hydrogénées, ce sont les sirops de glucose/fructose ! Et même chez de grandes marques. L’autre jour, j’ai acheté des Figolu pour manger dans le train et bien c’était bourré de saletés ! J’avais pris cela vite fait au Relais H à Montparnasse, pas le temps de lire la composition car mon train partait très rapidement mais pfff, je n’ai pas mangé de bon coeur ! Et quand tu penses que ce sont surtout des enfants qui consomment tous ces biscuits au goûter, ça fait peur !

  • Sarah a écrit le 20 décembre 2008

    @Catherine: nous qui sommes à la maison (j’ai monté une boite que je gère depuis chez moi), nous avons le temps de cuisiner et préparer le maximum nous-même (pain, patisseries…). J’apprécie également d’avoir un grand potager qui m’a permis de ne plus acheter de légumes depuis mai dernier (je vise l’autosuffisance pour 2009).Mais que dire de ceux qui travaillent à 1 heure de chez eux, voir plus? Des citadins dépourvus de jardin? A part tout acheter en bio… (et ça revient cher quand même, les prix des produits bio en France me rendent folle de rage, parce que je connais les prix allemands, et qu’ils y en a qui s’en mettent plein les poches aussi, dans ce circuit!)Changer de mode de vie assez radicalement pour se protéger de tous les dangers de la consommation moderne est quand même assez compliqué quand on est un consommateur citadin lambda…

  • Anne a écrit le 21 décembre 2008

    Merci Sarah 🙂

  • Bavardages | Papilles et Pupilles a écrit le 16 août 2010

    […] Bien manger pour vivre mieux […]

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