L’épeautre est l’une des plus anciennes variétés de blé, déjà cultivée 9 000 ans avant JC. Arrivée en Europe il y a 5 000 ans, sa culture s’y est tellement plu qu’elle y a fait son nid dans les régions montagneuses du SudEst de l’Allemagne et du Nord de la Suisse. Mais alors qu’elle était en pleine conquête de l’Ouest, l’enveloppe qui la recouvre a stoppé net son ascension dans nos cœurs de latins.
Gourmands oui, mais paresseux d’abord, nous lui avons préféré une céréale qui ne se décortique pas elle : le blé tendre !
Le blé des Gaulois ne craint ni le froid, ni les maladies, ni les sols peu fertiles, ni que le ciel lui tombe sur la tête. Résultat, sur le vieux continent, on trouve des champs d’épeautre en Italie aux pieds des Alpes, en Belgique (Wallonie) et dans les régions Sud-Est de la France.
Laissez-moi vous présenter le petit ET le grand épeautre, les deux variétés produites en France.
- Le petit épeautre, aussi appelé engrain est un blé dont les épis ne portent qu’une rangée de grains au lieu des 3 réglementaires. C’est une céréale rustique et contenant peu de gluten.
- Le grand épeautre quant à lui est proche du blé tendre. Grand ou petit, l’épeautre est semé entre octobre et novembre, ses grains sont récoltés au cœur de l’été après avoir mûri pendant 45 jours après la fécondation de ses fleurs en juin.
8 acides aminés essentiels sont contenus dans l’épeautre, soit tous ceux nécessaires à notre bonne santé.
Comment l’épeautre est-il consommé ?
En l’épluchant d’abord vous l’aurez compris ! Une fois passée cette épreuve, la céréale dévêtue est l’ingrédient phare de nombreuses spécialités italiennes et sa farine sert à la fabrication de pains, de pâtes et de biscuits. Les bovins et les chevaux en profitent eux doublement puisque non contents de la manger, ils font aussi de beaux rêves dans sa paille souple et moelleuse.
On trouve aussi en magasin biologique du lait d’épeautre.
Source : Passion céréales
merci aussi