Balade au marché de Port Louis, Ile Maurice

Marché de Port Louis ©Herr Olsen CC BY-NC 2.0

Port Louis est la capitale de l‘île Maurice. La ville comporte environ 150 000 habitants et détient le record du plus ancien champ de courses (de chevaux) de l’hémisphère sud. Information qui m’a épatée.

Pourquoi, telle est la question. Si vous avez une réponse,  dites-moi. Cela parait incroyable juste à côté d’un paysage de palmiers et de parasols.

Le marché central situé sur Queen Street est un endroit à visiter lorsque l’on vient ici. C’est l’un des plus anciens sites de l’île (plus de 200 ans) et il est imposant avec ses colonnes, ses murs roses et sa mezzanine. Mais ce sont surtout ses étals magnifiquement présentés qui attirent le regard. Je vous emmène donc pour une petite balade au milieu des fruits et légumes exotiques.

Roselles

La roselle est davantage connu en France sous le nom d’Hibiscus sabdariffa (enfin hibiscus cela parle déjà un peu plus je trouve). Et c’est avec ces fleurs que l’on prépare le karkadé, ou bissap. Il suffit de verser de l’eau dans une casserole, d’ajouter un peu de sucre et une petite poignée de fleurs séchés. On porte à ébullition 5 minutes et hop, vous obtenez un sirop à mélanger à de l’eau bien fraîche.

Fruit du calebassier, la calebasse a une peau assez dure et doit être épluchée. J’ai appris qu’elle se mariait très bien avec les viandes et qu’elle pouvait être farcie.

Petit légume joufflu de couleur verte, le « bringelle angive » ou « angive » tout court, est une variété d’aubergines que l »on retrouve dans la cuisine mauricienne. De la taille d’une balle de golf, on le choisira bien ferme. Cela se prononce « anguive ».

Légèrement amère, le bringelle angive se consomme principalement, sauté. (source)

La pipangaille, lisse ou côtelée comme ici, doit être utilisée encore jeune car sa pulpe devient rapidement fibreuse et non comestible. Desséchée, on peut l’utiliser comme éponge. Côté recettes, elle se cuisine en daube, en ratatouille ou encore dans les curries.

J’avais déjà vues en France des margoses sous le nom de concombres amers. J’ai lu que la variété Réunionnaise, celle d’ici, était peu amère (Margoze de l’Inde). Elle peut se consommer crue, coupée en rondelles mais il faut auparavant la faire dégorger quelques heures dans du sel, puis la rincer plusieurs fois. Dans ce cas là, on l’accompagne d’une vinaigrette.

A l’île Maurice, les tomates s’appellent des pommes d’amour. Trop beau non ?

Les brèdes songes ou kalé sont si j’en crois l’internet mondial des feuilles de taro. Si vous avez des informations là dessus, je suis preneur. Cliquez ici pour plus d’informations sur le taro. Et enfin, un petit dernier, les pamplemousses chinois, les gros, ceux que l’on trouve en France également.

Voilà, j’espère que la balade au milieu des fruits et légumes exotiques vous aura plu.

Enjoy !