A la pêche au skrei, à Myre, en Norvège

Iles Vesteralen – Norvège ©De livcool shutterstock

Quand j’avais lu sur le programme de mon séjour en Norvège pêche au skrei, de battre mon coeur s’était arrêté. Parce que pour vous avouer, dans la famille nous avons un don, celui d’être malade, quel que soit le moyen de transport, le pire étant les voitures de marque Citroën et les bateaux. Un truc qui vient de mon côté (ahem) et que, de bien entendu, j’ai transmis aux enfants …

Le mal des transports …

Bref,

Un bateau

Un petit bateau

Dans la mer de Norvège

En plein hiver

OH PUNAISE !!!!!

En partance pour le lieu de pêche

Vous imaginez donc mon état de stress en embarquant. Déjà 3 jours que je prends de la cocculine en préventif. Tant que le bateau file à travers le fjord TOUT VA BIEN !  C’est tellement beau !

Et c’est dans un état euphorique que j’apprends les rudiments de la pêche à la mitraillette. Quelques hameçons sont attachés à une ligne, elle même reliée à un moulinet. On laisse le fil dans la mer et hop, les poissons mordent.

Fastoche.

Sauf que…

Pour pêcher, on s’arrête. Et qui dit bateau à l’arrêt dit bateau qui tangue, bateau qui gite, bateau qui bouge.

OH PUNAISE !!!!!

Et c’est le coeur au bord des lèvres, les pieds coincés dans le bastingage (il faut être bien calée pour prendre des photos horizontales et non floues) que je shoote. Je le mérite mon voyage en Norvège, moi je vous le dis ^-^.

Heureusement on repart pour changer de zone de pêche. 3 fois on s’arrêtera et 3 fois .. ahem. Surtout que sur le bateau, les collègues mangent des langues de skrei grillées. Moi même pas en rêve je rentre dans la cabine du bateau qui sent le gras, le poisson et le gasoil. Je reste sur le pont glacial (j’en ramènerai une bonne grippe) en regardant le magnifique paysage qui m’entoure.

De retour au port, je peux vous dire que je suis fière comme Artaban.

OH PUNAISE !!!!! Je l’ai fait ! Je suis revenue. I’m back !  Vous n’imaginez même pas le soulagement.

Je passe le reste de la journée passe dans un état euphorique. Les visites de centre de filetage et de conditionnement du poisson, wow, trop bien. TOUT VA BIEN ^-^ Youpi tralala, JE L’AI FAIT ^-^

Le skrei, un poisson ultra qualitatif

Plus sérieusement, parce que quand même, j’ai appris plein de choses fort intéressantes, à savoir que pour bénéficier du label qualité Skrei de Norvège, plusieurs critères sont nécessaires :

• Un poisson d’apparence impeccable (chair claire et ferme) sorti vivant de la mer et conditionné le jour même de la pêche ;
• Une chaîne du froid parfaitement maîtrisée (réfrigération entre 0° et 4° depuis la pêche jusqu’au conditionnement et la livraison) ;
• Une durée maximale de 12 heures entre la pêche du Skrei et son conditionnement ;
• Un emballage optimisé pour le transport (glace disposée dans le fond de la boîte et autour du cou du poisson) ;
• Une parfaite traçabilité du poisson (zone de pêche, nom du bateau pêcheur, heure de réception du poisson à l’unité de transformation et d’emballage). Indispensable par les temps qui courent.

Par ailleurs, seuls les fournisseurs préalablement enregistrés auprès du Centre des Produits de la Mer de Norvège peuvent prétendre au Label Qualité du Skrei de Norvège. C’est seulement alors qu’ils pourront fixer ce label sur la première nageoire du poisson, certifiant qu’il s’agit d’un authentique “Skrei de Norvège ».

Skrei ©Seafood from Norway Deutschland

Le poisson est ensuite expédié dans toute l’Europe dont la France of course, un des plus gros acheteurs. On peut retrouver ces skreis chez vos poissonniers et dans les rayons poissons de la Grande Distribution notamment chez Carrefour et Cora. Si vous en voyez, essayez, c’est vraiment succulent ! A cuisiner de la même façon qu’un cabillaud.

Enjoy  !