Je me rappelle ces après-midis de la fin août, juste avant la rentrée des classes. Armées de paniers en osier, nous partions explorer les haies qui bordaient les chemins de campagne. Notre mission : rapporter suffisamment de mûres pour faire les confitures et les gelées maison. Les ronces, bien que parfois capricieuses et souvent piquantes, nous offraient généreusement leurs petites baies noires et sucrées.
Chaque mûre cueillie était une victoire, une petite récompense que nous savourions aussitôt, laissant les doigts et les lèvres tachés de violet, les mains griffées par les épines. Nous rentrions souvent à la maison avec des paniers à moitié pleins, l tant il était difficile de résister à la tentation de goûter sur place.
C’est tellement bon !
Et avec ce que nous ramenions, les gelées étaient préparées. Quel bonheur que de déguster, lors de nos quatre-heures, des tartines de pain de campagne grillées, recouverte d’une épaisse couche noire et parfumée. Un régal !
La chanson qui va bien (clic)
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C’est vrai 🙂