
Gastronomie ©l i g h t p o e t – shutterstock
Que pensent les chefs du développement durable ? Quels efforts réalisent-ils au quotidien ? Voici les réponses de 2 chefs :
Ici Philippe Hardy
Ici Gilles Choukroun
Un chouette reportage de Lê Thi Mai Allafort pour Goosto. Alors, ces chefs, les avez-vous trouvés crédibles, concernés par le développement durable ? Qu’en pensez-vous ?
mouais….je ne demande qu’à croire en leurs efforts….mais ils ne vont pas dire le contraire, non plus, en ce moment…..par contre, le fait d’aller dire ça à Val d’Isére….c’est bon pour la planète?….je rigole, mais je ne suis pas moi même une grande accro du locavore et du développement durable dans ma cuisine….
Un reportage à la fois très consensuel et ayant le mérite de rappeler quelques règles et faits de bon sens : là où nous parlons aujourd’hui de développement durable, nos grands-parents parlaient plus simplement de chasse au gaspillage, réutiliser l’eau, les déchets comestibles, utiliser des produits locaux… bref, rien que de très ordinaire, mais bon à rappeler dans les chaumières. Et des chefs plutôt crédibles, selon moi.
helas, le nombre de repas servis par ces chefs est infinitésimal par rapport à ceux consommés en France…Le vrai problème est les 22% de nourriture jetée à la poubelle en France..Comme dirait un agriculteur de ma connaissance » un jour par semaine , je travaille pour la poubelle «
très sage cet agriculteur. Ca fait peur quand même
J’ose espérer que ces chefs sont sincères à titre personnel. Maintenant, il est évident que les efforts qu’ils font pour leurs restaurants et la com qui va avec sont avant tout de la pub qu’ils se font. Il suffit de voir fleurir sur les cartes les origines locales des produits (pigeons de Madame Machin, fromages de Monsieur Truc…)Je ne critique pas, c’est bien normal, et l’essentiel est le résultat, tant écologique que gustatif. Mais on en vient effectivement à se poser la question de la véracité des sentiments quand tout actuellement tourne autour de l’écologie et du développement durable. Ou alors la prise de conscience est effectivement massive et réelle, c’est vraiment ce qu’on peut souhaiter de mieux. Mais quid alors des décisions récentes du gouvernement de revenir sur les engagements du Grenelle de l’environnement? Pas cool! Je suis en tout cas assez d’accord avec Jacques Pourcel : le bio c’est du pipeau! Il vaudrait mieux créer un label « écolo » prenant en compte l’impact de la production et du transport sur l’environnement. Bonne journée!BizzzzJM
Je partage tout à fait ton avis 🙂 Bises
D’accord avec J_M_, il vaut mieux un label écolo qu’un label bio. Cela ne sert à rien de consommer bio des produits qui viennent de loin !
oui c’est sur 🙂