La nourriture est omniprésente et célébrée à l’écran depuis l’invention du cinéma. Plats stars, scènes cultes … Le cinéma présente des scènes de vie et des repas conviviaux, d’affaires, familiaux, où l’ambiance est parfois bon enfant ou électrique. Tour d’horizon des fruits et légumes frais et de la pomme de terre sur grand écran.
Les entrées des artistes
La soupe au choux (1981) préparée par Louis de Funès est si bienfaisante qu’elle attire sur Terre un extra-terrestre venu de la planète Oxo qui n’est autre que le regretté Jean Villeret.
Dans Bienvenue chez les ch’tis (2008) Dany Boon et ses collègues se retrouvent régulièrement devant la baraque à frites de Momo, sur la place de l’église de Bergues. au menu : pommes de terre frites à toutes les sauces.
Une envie de croquer du cru ? On se souvient de Philippine Leroy-Beaulieu, qui joue une femme enceinte dans 9 mois (1994), titillée par ses envies nocturnes de fenouil.
Les petits plats dans l’écran.
Côtés plats uniques, Garfield (2004) , en bon égoïste, ne jure que par les lasagnes à la bolognaise, et l’Attaque de la moussaka géante (1999), nanar par excellence, sonne comme un repas pour famille nombreuses.
Dans Ratatouille (2007), il faut tout le talent et la tendresse du rat Rémy pour mitonner une ratatouille qui permet à l’intraitable critique gastronomique Anton Ego de retomber en enfance. Cette dernière ressemble d’ailleurs … à un tian.
Plus exotique ? Le Big Kahuna Burger dégusté par Samuel Lee Jackson dans le célèbre Pulp Fiction de Quentin Tarentino (1994) avec un savoureux steak haché escorté de laitue, de tomate, de cheddar et d’une tranche d’ananas.
Pour le plaisir (la danse démarre à 1,27 mn)
Pour un soupçon de fantastique, on peut faire confiance à Harry Potter (1997-2007). Au réfectoire de Poudlard, place au rosbif et ses petits pois, puis au pudding aux raisins servi avec un jus de citrouille bien frais.
Enfin, si vous souhaitez vous mettre à table avec la mafia, goûtez aux polpette à la sauce tomate préparées dans le Parrain (1972). Dans la fameuse scène, c’est Peter Clemenza (Richard S. Castellano) qui enseigne la recette à Michael Corleone (Al Pacino) :
Tu commences avec un peu d’huile. Ensuite tu fais frire de l’ail. Puis tu jettes quelques tomates, du concentrée de tomates et tu fais frire. Fais gaffe à ce que ça ne colle pas. Quand ça arrive à ébullition, tu déposes tes saucisses et tes boulettes de viande. Mets aussi du vin et un peu de sucre.. Ca c’est mon truc.
N’oublions pas, dans le premier épisode de la saga, la scène ou Don Corleone (Marlon Brando), choisit méticuleusement de belles oranges sur l’étal d’un marchand en pleine rue. Elle donne au chef de clan son côté terrien et humain qui contraste savamment avec la cruauté du personnage.
Une idée d’accompagnement ?
Des épinards comme les aime Popeye (1980) … d’où des générations persuadées que les épinards rendent invincibles.
Ou des frites évidemment comme dans Les Tuche 1 et 2 (2011 et 2016). Cathy Tiche parviendra-t-elle à les introduire à l’Elysée dans les Tuche 3 (2018) ?
Le cinéaste Claude Chabrol, en gourmet revendiqué, aimait les scènes de repas. On a pu croiser dans ses films des tomates à la Provençale (Les Cousins, 1959), une pintade aux choux (Bellamy, 2009), un hachis parmentier (Landru, 1963), ou encore un fricandeau de veau – du veau lardé cuit avec de l’oseille et des épinards (Les fantômes du chapelier, 1982), ou bien, pour aborder la carte des desserts, la tarte aux pommes de Madame Bovary (1991).
Côté dessins animés, n’oublions pas la scène culte dans La Belle et le Clochard de Walt Disney (1955) dans lequel nos héros dégustent une même assiette de spaghettis à la sauce tomate. Cette recette est d’ailleurs à découvrir ici : Les spaghettis à la Bolognaise de Belle et le Clochard.
Dans les films d’animation de Miyazaki, les scènes de repas font toujours saliver : des beignets de haricot rouge omniprésents au scènes de festin, comme celle dans Le voyage de Chihiro (2011) où les parents de Chihiro se transforment en cochons ; ou encore la soupe aux nouilles et oignons frais dans Ponyo sur la falaise (2008).
La carte des desserts
Pour l’anecdote, la recette du cake d’amour chantée par Catherine Deneuve dans Peau d’âne (1970), est incomplète à l’écran. Un traiteur parisien a eu l’idée de la compléter en 2013, en créant un gâteau moelleux à la vanille et aux pommes.
Dans Inglorious Basterds (2009), le méchant Christoph Waltz raffole du strudel à la pomme et aux raisins avec un peu de crème fouettée.
Citons aussi la tarte à la mélasse d’Harry Potter ou encore les beignets cajuns de La Princesse et la grenouille (2009).
L’information Epate Belle Mère
Pourquoi dit-on d’un mauvais film que c’est un navet ?
Cette expression nous vient du XVIIIè siècle, à l’époque ou Napoléon rapporte de Rome une statue en marbre représentant Apollon. Les étudiants en art qui la découvrent font la moue devant ses muscles peu développés et son teint maladif. L’oeuvre est moquée et rebaptisée le « navet épluché ». Les critiques d’art conserveront l’expression jusqu’à l’arrivée du cinéma. Voilà pourquoi un film médiocre est appelé navet.
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