La prise en charge d’une allergie alimentaire implique un régime d’éviction. Mais lorsque les tests de provocation deviennent négatifs, le ou les aliments incriminés peuvent être réintroduits. Or un quart des allergiques ont tendance à écarter l’allergène plus longtemps que nécessaire.
La stratégie d’évitement en cas d’allergie alimentaire
L’allergie alimentaire touche 3 à 5% de la population. Elle nécessite l’éviction de l’aliment ou des aliments incriminés. Un régime plus ou moins contraignant s’impose alors. Associée à la crainte d’une réaction accidentelle, la qualité de vie des allergiques et de leur entourage peut en être fortement diminuée.
Les allergies n’étant pas immuables, des tests dits de provocation (mise en contact sous surveillance médicale avec une faible dose d’allergène) sont régulièrement réalisés. S’ils deviennent négatifs, l’aliment en question peut être réintroduit, initialement en petite quantité, avant un retour à une alimentation normale.
Mais la réalité ne suit pas toujours la théorie et il semble que nombre d’allergiques continuent longtemps à évincer l’allergène, même après la disparition de l’allergie indiquée par les tests. La réintroduction de l’allergène tarde le plus souvent. Cette étude a porté sur plus d’une soixantaine d’enfants âgés en moyenne de 4 ans, dont les tests de provocation étaient négatifs. Leur allergie alimentaire avait été diagnostiquée en moyenne à l’âge de 1 an. Les parents ont rempli un questionnaire portant sur les symptômes cliniques lors du diagnostic de l’allergie, la durée du régime, les craintes d’un nouvel accident, les répercussions sur la qualité de vie, la réintroduction des aliments incriminés, etc.
La réintroduction de l’allergène tarde le plus souvent
Cette étude a porté sur plus d’une soixantaine d’enfants âgés en moyenne de 4 ans, dont les tests de provocation étaient négatifs. ….
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Merci pour cette info intéressante
c’est vrai!
j’ai été allergique (lait de vache) pendant 15 ans.
Mais même aujourd’hui, je n’est pas réintroduit le lait totalement.
Peut être par peur, mais aussi parce que je reste « sensible » au lait, j’ai l’ipression de ne pas bien le digerer…
Pareil pour moi. Pour Petit Papilles, normalement il peut manger de l’oeuf sans problème. Pourtant, je n’ai pas encore osé ré introduire le blanc d’oeuf cru (mousse au chocolat par exemple).
Très intéressant je ne suis pas directement touchée mais le thème m’interesse (comme beaucoup de choses…) d’un point de vue socio et écolo.
Alors, mon avis est à prendre avec des pincettes : je pense qu’il faut faire des essais réguliers (sauf grosses réactions comme oedème de Quicke, euh jamais sur l’orthographier correctement)
Tiuscha : Je crois que c’est Quincke mais moi aussi j’ai des problèmes avec son orthographe. 😉 Attention aux tests pour la réintroduction. A faire à l’hopital ou chez l’allergologue.
Pour Petit Papilles, nous allions une fois par an à l’hopital à la consultation spécialisée d’allergies alimentaires et il faisait le prick test. On voyait la zone touchée faiblir d’année en année jusqu’à la disparition totale.
Ça tombe bien, c’est un des sujets abordés à la prochaine journée d’information de l’Association Québécoise des Allergies Alimentaires dans quelques semaines.
J’ai hâte d’être rendue à cette étape avec ma fille !