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Carte postale de Séville

C’est la seconde fois que je vais en Andalousie pour mon travail. La première fois, je me rendais dans la dehesa pour découvrir les exceptionnels jambons iberico pure race, bellota bellota. Je n’avais pas eu le temps à l’époque de visiter Séville. Cette fois ci, c’est pour découvrir la culture des olives de table que je suis venue. Celles que l’ont consomme à l’apéro. Je vous ai tout raconté dans ces billets : A la découverte des olives d’Espagne en Andalousie et les différentes variétés d’olives d’Espagne. Mais les organisateurs ont été un peu large dans le timing, ceci afin de nous permettre de visiter la ville quelques heures.

TROP BIEN !

Cela fait très longtemps que cette ville m’attire. La seule chose qui m’a retenu jusque là c’est la peur de la chaleur pendant nos vacances d’été. Tous les ans nous nous disons que l’on irait bien et tous les ans en regardant la météo, nous hésitons puis nous partons ailleurs. Mais un jour, nous irons, encore plus maintenant que j’ai eu un avant-goût.

Bref, cette longue introduction pour vous dire que j’étais au taquet pour découvrir le maximum en un minimum de temps. J’avais envie de partager ces quelques photos avec vous.

En quittant notre hôtel nous longeons l’ancienne Fabrique Royale de Tabac, là où se situe l’action de Carmen. L’immeuble qui abrite aujourd’hui l’université est très beau et on peut y rentrer pour jeter un oeil.

Et nous poursuivons pour aller voir un des musts de Séville, la place d’Espagne. Effet WOW garanti.

Construite pour l’exposition ibéro-américaine de 1929 elle est juste GIGANTESQUE. Je n’ai pas réussi à la photographie en entier. Je ne m’attendais pas du tout à trouver cela à Séville. Quand je pensais à la cité Andalouse, je pensais plus à l’Alcazar, à des bâtiments beaucoup plus anciens et là, paf !  Surprenant et très beau.

Nous sommes allés prendre ensuite un peu de fraîcheur dans le Parc Maria Louisa. Notre guide nous a emmené voir la très jolie sculpture créée en hommage à l’écrivain Gustavo Adolfo Bécquer. Il représente les 3 états de l’amour : amour excité, amour possédé et amour perdu. Juste à côté dans une boite aux lettres en marbre, les amoureux peuvent laisser leurs missives.

Si romantique n’est-ce pas ?

Ensuite direction la cathédrale. Nous passons devant le très joli Casino de la Exposición (centre culturel).

Et au détour d’une rue …

Une merveille ! Comme de la dentelle de pierre. Elle est gigantesque. J’ai lu que c’était l’un des plus grands édifices religieux de la Chrétienté. Sur sa droite, il y a l’un des symboles de Séville, la Giralda. Ancien minaret, il a été transformé en clocher pour la cathédrale lors de la Reconquista. Point de repère de la ville, un règle implicite d’urbanisme de la ville interdisait à tout autre bâtiment du centre de la capitale andalouse d’atteindre sa hauteur. Mais un immeuble récent, la Tour Sevilla (surnommé lipstick, le rouge à lèvre, en allusion à sa forme), inauguré en 2016, est venu gâcher l’ensemble :/ .

Mais que c’est beau !

Nous avons quitté la place pour nous balader dans les ruelles étroites et colorées aux fenêtres en fer forgé. Ce que j’ai pu voir de la ville m’a donné clairement l’envie de revenir. Le quartier historique aux ruelles étroites, colorées, est magnifique. Et puis l’ambiance de la ville est cool, relax. Il n’y a pas le speed des villes du nord. On ressent ici une vraie douceur de vivre.

Quelques regrets, ne pas avoir pu visiter l’Alcazar ou ses jardins, il était trop tard. Avoir juste aperçu la tour de l’or, et n’avoir pas eu le temps de voir la Casa de Pilatos. Mais je me dis que ce sont les meilleures raisons pour revenir :).

Pour les adresses de restaurants, de bars à tapas ou d’endroits pour boire un verre c’est ici : Séville pour les gourmands (clic).

Voilà, j’espère que cela vous donnera envie de venir. La meilleure saison pour vous y rendre, c’est maintenant, octobre ou novembre. Les températures sont encore très douces.

Enjoy !