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Château Grand Barrail : escapade enchantée à Saint-Emilion

Se rendre à Saint Emilion est toujours une bonne idée. Le village médiéval est magnifique, l’église souterraine une petite merveille et comment ne pas rêver devant toutes ces propriétés viticoles aux noms connus dans le monde entier. Et je ne vous parle même pas des macarons :D.  Effet wow garanti ! 

Bref.

Quelques kilomètres avant l’entrée du village, en arrivant de Libourne ou de Pomerol, se dresse le Château Grand Barrail. Je passe devant régulièrement mais j’avoue que je n’y étais jamais allée. Il faut dire que vu de l’extérieur, le bâtiment est quelque peu intimidant.

Je savais qu’il y avait un restaurant (Philippe Etchebest en a été le chef dans les années 90) mais j’avais peur que ce ne soit très (trop) chic pour que je m’y sente à l’aise.  Et puis ce weekend j’ai été invitée à découvrir leur offre et voici mon avis.

Nous avons donc pratiqué le « week-end à côté de chez soi », ce que les anglo-saxons appellent staycation. C’est ma foi bien sympa, à renouveler 😀 . Je ne sais pas si vous partez ainsi parfois, à juste quelques kilomètres de chez vous ? 

Re Bref.

Ce qui m’a surpris en entrant, c’est le côté très cocooning, très paisible et une ambiance certes raffinée mais pas du tout guindée. Le personnel est aux petits soins mais normal 😀 .

Le château a été  récemment rénové, avec soin, alliant charme authentique des vieilles pierres et confort moderne. Les chambres et suites, spacieuses et lumineuses, offrent une vue imprenable sur les vignobles environnants. 

Il y a un spa (Sothys), un sauna, un hamamm, un bain à remous, une salle de fitness, bref tout ce qu’il faut côté bien être. 

L’art de vivre à la française, il n’y a que cela de vrai 😀  ! 

Et le restaurant ?

Le chef, Quentin Merlet propose une offre bistronomique à midi et gastronomique le soir. J’ai aimé sa cuisine sincère, authentique, à base de produits locaux, frais, de saison bien sûr, et qui ne se disperse pas. On n’a pas une multitude de goûts dans l’assiette.

Le restaurant, ouvert 7 jours sur 7, possède 2 salles : la salle Mauresque richement décorée, et la Grande salle, entièrement habillée de boiseries. 2 salles 2 ambiances, mais cela reste chaleureux.

Le soir où j’y ai dîné, j’ai choisi le menu plaisir.  Voici ce que j’ai pu déguster :

Mises en bouche et entrées : 

Dans le plateau : une petite tartelette carotte-cumin-moutarde de Gascogne, savoureuse et parfumée, un cannelé frit garni d’une mousse de chou-fleur au raifort, piment d’Espelette (gourmand croquant) et un très bon sashimi de thon à la crème d’avocat.

Ensuite, un orignal tartare de butternut et oignon rouge  et un sashimi de boeuf fumé ultra tendre, condiments cacahuète champignon et tempura de pak choi (qui apporte la texture croustillante).  

Plats :

Un lieu jaune, cuit parfaitement à la vapeur, parfumé à la cardamome et accompagné d’une sauce délicate et parfumée puis un plat plus puissant : un agneau rôti, accompagné d’un très bon jus et de délicieux fenouils aux agrumes qui apportent un kick acidulé réveillant le plat. J’ai beaucoup aimé. 

Pré dessert et desserts : 

Pour faire la transition avec le sucré, il nous a été servi une glace pomme granny, émulsion lait d’amande et aneth, toute en fraîcheur et en délicatesse. Puis, en dessert, mon mari a craqué pour le chocolat (of course) et moi pour la poire pochée au thé, un dessert léger parfait pour terminer mon repas. 

Si vous voulez en savoir plus sur le chef, Quentin Merlet, je vous renvoie à son interview  gourmande (clic).

Les prix : 

Une excellente adresse locale à découvrir.

Informations pratiques

Enjoy !