Rhubarbe confite au four

Une recette tirée de l’excellent livre Cuisinez, c’est la saison d’Annabel Langbein.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, une seule et même plante peut être à la fois comestible et toxique. C’est de cas de la rhubarbe dont les tiges sont succulentes mais les feuilles suffisamment nocives pour servir d’insecticide naturel.

Un dessert simplissime mais absolument délicieux. Et quand je dis délicieux le mot est faible vois-tu, ce truc est une tuerie et le rapport temps passé/résultat absolument imbattable. Évidemment il faut aimer la rhubarbe, avec la chance que j’ai, 3 invités, 3 qui n’aiment pas. Je m’en fiche, avec Mr Papilles cela nous en a fait plus pour nous ^_^.

Ingrédients

Pour 4 personnes :

• 400 g de rhubarbe fraiche
• 115 g de sucre en poudre
• 4 cuillères à soupe d’eau
• le jus d’une orange (facultatif)

Préparation

Préchauffez le four à 150°C (thermostat 5). Triez la rhubarbe en retirant les fils. Coupez les tiges en deux ou trois morceaux et disposez-les dans un plat à four peu profond. Saupoudrez de sucre et mouillez avec l’eau et éventuellement le jus d’orange.

Couvrez et enfournez pour 1 heure.

Ce n’est pas indiqué mais j’ai ensuite coupé la rhubarbe en petits morceaux, plus facilement mangeables.

Edit : J’ai refait la recette plusieurs fois depuis ce billets :

Variante :

Pour préparer une compote à la rhubarbe et aux fruits rouges, parsemez une barquette de framboises ou de myrtilles sur la rhubarbe avant d’ajouter le sucre et l’eau, puis faites cuire comme ci-dessus. Laissez refroidir puis mettez au réfrigérateur avant de servir.

Bon appétit !

Le livre à lire avec le plat. 

 

Annabel Langbeim était néo-zélandaise, j’ai voulu mettre un auteur de ce pays en lumière. Je vous conseille donc de lire 50 façons de devenir fabuleux de Graeme Aitken

Voici la critique :

Avec une verve et un humour extraordinaire, Graeme Aitken livre un roman aussi vibrant qu’attachant sur l’enfance et les illusions perdues, sur la difficulté d’assumer sa différence dans un monde où même les rêves sont conditionnés.

Une belle idée lecture !