Je crois pouvoir dire que le bigorneau est mon coquillage préféré. Il faut dire que ce gastéropode de couleur noire est absolument délicieux. Je l’achète déjà cuit chez le poissonnier. Ils sont bien poivrés, cuits dans un court bouillon parfumé d’un peu d’anis étoilé.

Bon sang que c’est bon !

Je les mange nature, sans mayonnaise, sans pain beurré. Juste tels quels. Vous enlevez le petit opercule qui le ferme et paf !  Excellent ! Je pourrais en manger des kilos mais je me limite (ce n’est pas donné). Je compte en général 100 à 150 g par personne.

Que vous dire de plus ? Ah oui, pour moi les bigorneaux font pour moi partie intégrante d’un délicieux plateau de fruits de mer. Je préfère avoir des bigorneaux que des palourdes ou des praires. Je suis vraiment fan !

Comment préparer les bigorneaux

Dans ma région je n’ai jamais vu de vente de bigorneaux crus. Mais au cas où vous en trouviez ou que vous les pêchiez vous-mêmes, il faut d’abord bien les laver, puis les faire dégorger pour enlever le sable. Pour ce faire, mettez les dans une bassine d’eau salée (35 g par litre), froide, et laissez-les quelques heures, le temps qu’ils expulsent du sable. Enlevez tout ceux qui pourraient flotter, avoir la coquille cassée ou dont l’opercule n’est pas complètement hermétique

Comment cuire les bigorneaux

Ensuite de les cuire dans un court bouillon très aromatique : eau + vin blanc + beaucoup de poivre + 1 piment + thym + anis étoilé + ….. du sel (35 g par litre d’eau, la même quantité que dans l’eau de mer).  Mettez les dans l’eau froide. Quand l’eau bout, coupez le feu et laissez-les 5 minutes avant de les égoutter et de les laisser refroidir.

Le secret de bons bigorneaux réside vraiment dans l’assaisonnement. Il doit être bien relevé !

L’info bonus

Amis des internets, il existe un championnat du monde de cracher de bigorneau. Eh oui ! Le record du monde est détenu par Alain Jourdren qui avait réussi à cracher à 11,04 mètres en 2011.

L’espèce humaine me surprendra toujours.

Enfin bref, bon appétit 😀 !