Le silure est un poisson d’eau douce carnassier reconnaissable à son corps allongé et à ses 6 barbillons. Il est présent dans de nombreux cours d’eau en France tels l’Allier, le Rhône, la Saône, la Dordogne etc.
En ce qui concerne la Loire il avait disparu depuis la dernière glaciation (Pléistocène) mais depuis une cinquantaine d’années il est revenu, envahissant petit à petit la rivière et dévorant tout sur son passage, brèmes et brochets inclus. Vu la taille imposante qu’atteint rapidement la bestiole (elle peut dépasser les 100 kg et mesurer plus de 2 mètres), elle n’a qu’un prédateur, l’homme.
Une poisson à la mauvaise réputation
Le poisson n’était pas pêché pour sa chair car il avait trop mauvaise réputation. Sa taille et son look ne parlaient pas pour lui. Et puis quelques-uns s’y sont mis et force est de constater qu’il est très intéressant en cuisine. D’abord quand on le pêche, on obtient par exemple pour un poisson de 80 kg, 2 belles longes dorsales de 7 à 8 kg chacune, 2 belles ventrèches et 2 joues. La chair du poisson est SANS ARÊTE (youhou) et elle n’a pas du tout le goût de vase ce dont j’avais peur. Il faut dire qu’ici le fond de la Loire est sableux. Ceux que j’ai goûtés, pêchés du côté de Tours, par Thierry Bouvet m’ont séduit par leur texture ferme. Le goût du silure, assez neutre, se prête à de nombreuses préparations. Sa chair ne se délite pas. Pour vous donner une idée, cela ressemble pas mal à la lotte.
Donc oui, c’est vraiment bon et sa pêche contribue à réguler la population.
Je vous proposerai dans les jours qui viennent 3 recettes pour cuisiner le silure :
- Le silure pané (parfait pour les enfants)
- Le silure à la diable (une recette pleine de peps)
- Les darnes de silure à la cacahuète (le voyage est dans l’assiette)
Vous connaissez ? Vous avez déjà goûté ?
Enjoy !