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Le Japon rural, dans la préfecture de Gifu

C’était ma quatrième fois au Japon mais la première fois dans la campagne. Pour les 3 autres séjours j’étais restée à Tokyo. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre cette fois-ci excepté un temps de transport assez long : avion jusqu’à Tokyo et train grande vitesse (Shinkansen) jusqu’à Nagoya. Ensuite, l’aventure en plein coeur de la Préfecture de Gifu (le Japon est divisé en préfectures). C’est la partie entourée de rouge sur la carte.

Le Japon est un pays incroyablement déroutant. Si différent de notre culture et c’est cela qui est intéressant. Jamais rien n’est comme vous l’envisagez que ce soit la circulation (on roule à gauche), les chambres d’hôtel (pas de lit quand vous arrivez dans votre ryokan, on vous installe le futon au moment du coucher), en passant par le « pas de salle de bain », puisque les bains sont souvent collectifs dans des sources thermales, les fameux onsen.

Côté cuisine, c’est pareil, peu de goûts connus, les baguettes (si je manipule pas trop mal, les nouilles udon à la baguette resteront un grand moment de solitude 🙂 #ahem) en passant les codes des repas façon kaiseki : on mange quoi comment, qu’est ce qu’on fait chauffer, combien de temps etc . Et puis on ne mange pas à table mais par terre. Bref, un vrai choc culturel.

Nous avons commencé la balade du côté de Hida Osaka, la ville au 216 cascades, une région volcanique aux nombreuses sources thermales. Il est difficile de croire quand vous vous promenez sur les chemins si paisibles de randonnée que parfois la nature peut être là extrêmement violente : tremblements de terre et éruptions volcaniques.

J’ai pu découvrir là bas la nourriture locale : Les champignons d’abord, mais aussi l’égoma, la fondue japonaise (shabu shabu), les mitarashi dango (brochettes de boulettes de riz), le gohei mochi (un snack japonais), le boeuf de Hida, les kakis séchés ou encore les taiyaki, les gâteaux en forme de poissons. Et puis bien sur le saké.

Super intéressant. Je me souviendrai d’ailleurs toute ma vie de cette belle rencontre avec ce maraicher japonais, Morimoto Yuki, qui rêvait de rencontrer Pierre Hermé.

Nous avons ensuite continué sur Shirakawa-go, cette merveilleuse ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Juste incroyable.

Et enfin, avant de revenir en France, je me suis arrêtée à Takayama et j’en ai profité pour faire le marché.

J’ai beaucoup aimé ce séjour en plein coeur du Japon montagneux, authentique où j’ai rencontré très peu de touristes étrangers. Je me suis sentie très privilégiée de pouvoir découvrir cette région qui reste très loin du tourisme de masse. En cliquant sur tous les liens en roses vous pourrez lire mes articles.

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Enjoy !