Avec l’arrivée des premiers frimas, rien de tel qu’un bon plat mijoté pour se retrouver et se régaler. Conviviaux, hauts en saveurs et faciles à préparer, les plats mijotés additionnent les bons points pour séduire toute la famille. N’hésitez pas à revisiter les grands classiques. En cliquant ici, vous découvrirez toutes mes recettes de plats mijotés.
Le bon matériel
La cocotte : C’est l’ustensile le plus adapté à une cuisson lente et douce, permettant aux arômes de se réveiller et aux textures de s’attendrir. Elle maintient les préparations au chaud jusqu’u moment de passer à table. Conviviale, on prendra plaisir à l’utiliser comme plat de service. Il existe des cocottes de toutes les tailles. Laquelle choisir ?
- En fonte : Ce matériau, alliage de fer et de carbone, s’avère un formidable conducteur de chaleur. Elles sont lourdes et chères (points négatifs) mais sont inusables et vous serviront toutes votre vie. J’en ai plusieurs (1 ovale, 2 rondes) et je ne m’en passerai pas.
- En verre (ou en pyrex), pour un prix bien plus abordable que la fonte. Super pour voir la progression de la cuisson !
- En inox : le faitout (comme dans cette recette de sauté de porc) permet entre autre de cuire à l’étouffée et de préparer tout type de plat mijoté. C’est un matériel que j’aime beaucoup.
- En inox et qui continue de cuire feu éteint comme la cocotte Hotpan de Kuhn Rikon. Très étonnant.
- La cocotte en terre et le plat à tajine : Il existe des cocottes en terre ou en grès (un matériau proche de la céramique) à la finition brute ou émaillée. L’eau captée par les pores du matériau est régulièrement restituée ; la vapeur circule très bien. Enfin la réputation de la cuisine du Maghreb doit beaucoup au tajine, ce plat creux à couvercle, en terre cuite, qui résiste aux fortes températures comme celles du four. Les plats traditionnels en terre sont conçus pour supporter les flammes du feu de bois. Mais tous ne tolèrent pas la cuisson sur feu ou sur plaque. J’avoue que j’en ai eu un mais je ne m’en sers plus, je trouve cela galère à nettoyer.
- La cocotte ultra-légère en acier enrobée de céramique : Elle a depuis quelques années rejoint ma cuisine et j’avoue qu’elle est très pratique. Agissant comme un cocon protecteur, cet ustensile protège les aliments en les arrosant tout au long de la cuisson grâce aux picots du couvercle.
- La cocotte minute (l’auto cuiseur). Je la trouve géniale pour gagner du temps. Grâce à la vapeur sous pression, l’autocuiseur accélère la cuisson de tous vos aliments. Je m’en sers beaucoup pour tous les plats mijotés.
Quelques précautions :
Certes la cuisson en cocotte, qu’elle soit sur feu ou au four, nécessite très peu de surveillance. Toutefois, il est bon de respecter quelques règles élémentaires
Pour ménager le fond de votre ustensile, qui peut attacher facilement, ne commencez jamais une cuisson sans avoir versé de l’eau, du bouillon ou de la matière grasse.
Commencez la cuisson à feu doux : la chaleur se propagera progressivement. Il peut cependant être nécessaire de saisir un ingrédient à feu vif, en début de cuisson (par exemple les viandes pour corser leur goût), auquel cas, au moment d’ajouter la garniture aromatique (et éventuellement le bouillon), on baisse le feu.
Après utilisation, laissez tremper votre cocotte avant de la mettre au lave-vaisselle. Si jamais le fond de la cocotte a brûlé, faites bouillir un beau d’eau et de vinaigre quelques minutes pour détacher les matières brûlées.
Et si on mijotait sucré
La cocotte, le faitout et le plat à tajine sont des ustensiles tout indiqués pour réaliser des compotées de fruits de saison (pommes, poires, pêches, abricots). Pensez à relever leurs arômes avec du miel, du sirop d’érables, des zestes d’agrumes ou des épices comme la vanille, la cannelle, la cardamome, l’anis étoilé, la fêve tonka, le gingembre, le safran etc.
Bon à savoir : Très pratique la mini cocotte (individuelle) permet de réaliser du pain perdu aux agrumes, des gâteaux individuels maisons (gâteau au yaourt, clafoutis, moelleux au chocolat…), des crumbles aux fruits … à accompagner d’une confiture ou d’un coulis de fruits maisons.
Le vocabulaire du mijotage :
- Braiser consiste à cuire lentement à l’étouffée (avec couvercle) des aliments à feu doux et avec un faible mouillement, donc peu de liquide.
- Etuver, c’est cuire des légumes à couvert dans leur eau avec très peu de matière grasse.
- Mjoter revient à faire cuire lentement une préparation à petit feu, en restant à la limite de l’ébullition (on ne parle donc plus de couvercle).
- Mitonner désigne l’action d’élaborer une préparation avec minutie, mais également de cuire longtemps à petit feu un liquide.
Les cocottes :
Bon appétit !