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Vendanges chez Veuve Clicquot, une expérience extraordinaire

Une ballade en Champagne, cela vous dirait ? Parce que je reviens de 2 jours enchanteurs chez Veuve Clicquot.

Des vendanges aux caves en passant par le pressoir ou le site de production, j’ai eu la chance de découvrir cet univers dont j’ignorais tout. Plus habituée aux techniques bordelaises, j’ai découvert qu’en Champagne, on cherchait surtout à faire un vin qui ait d’une année sur l’autre toujours le même goût, et ce, en assemblant des crus de différentes années.

Parlons de la vigne tout d’abord : 

Cette année, le long chemin qui mène aux vendanges à été parfait jusqu’au 15 août. Les conditions climatiques étaient idéales pour une récolte exceptionnelle : temps sec et chaud. Et puis les 15 et 16 août, la catastrophe :  des trombes d’eau (100mm en 3 jours).

Sous l’effet de cette pluie diluvienne certains grains de raisin éclatent. Cela aurait pu être sans conséquences si le temps n’était pas devenu juste après chaud et humide provoquant l’apparition du botrytis (pourriture grise) sur les raisins les plus mûrs.

Heureusement, lundi dernier chez Veuve Clicquot, alors que 30% de la récolte était déjà rentrée dans la cuverie, le pessimisme n’était plus du tout de mise et « la vendange 2010 sera de très bonne qualité », nous a assuré Dominique Demarville, chef de caves de la maison.

Avant de vendanger, il faut savoir reconnaître quel raisin doit être coupé et quel autre doit être écarté. Comme je le disais un peu plus haut, cette année la pourriture grise, comme je vous le disais plus haut, a envahi certaines grappes. Il faut l’enlever et ne pas la récolter avec les autres.

Les outils des vendangeurs en main : un sécateur, un panier et des gants si on le souhaite. Les équipes sont constituées de cueilleurs (1 de chaque côté du rang de vigne) et d’un porteur qui amène les paniers pleins jusqu’à la brouette puis la brouette jusqu’au point de collecte. La position est fatigante. Les reins sont vites douloureux.

Une fois les paniers pleins, on les donne au porteur, ci-dessous,  Nick Stock, journaliste australien spécialisé en vins (et aussi surfeur) qui m’ a appris tout ce que je sais sur la cuisine des ornithorynques. Et aussi, Matt, l’auteur du blog Matt Bites qui vit également à Los Angeles et qui fait des photos magnifiques.

Je peux vous dire qu’après avoir rempli quelques paniers, vous savez que le soir, il n’y aura pas besoin de vous bercer. Heureusement, il y a une pause casse croûte. On pose les outils pour grignoter avec appétit. Une fois les estomacs remplis, on repart dans les vignes et on change le t-shirt.

Une photo souvenir 🙂

 

A consommer avec modération, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

A suivre …