Manuel Peyrondet – (c) Photo : Lucie Piriou
J’ai profité de l’atelier mets/vins pour poser quelques questions à Manuel Peyrondet. Manuel Peyrondet, comme je vous le disais hier a 28 ans et est sommelier au Bristol, restaurant 3 étoiles parisien. J’ai profité de l’occasion pour lui poser quelques questions.
C’était la première fois que je rencontrais un meilleur sommelier de France et je ne suis pas sûre que cela se reproduise un jour.
Manuel, tu m’as dit n’avoir découvert le vin qu’à l âge de 16 ans. Était-ce lors d une occasion particulière ?
J’ai commencé à déguster du vin lors des repas en famille. Ma première gorgée de vin était un Cahors 1989, cuvée de l’aïeul du château Eugénie. je m’en souviens encore! Mes parents adoraient cuisiner et j’ai commencé à partager avec eux l’amour des bon moments à table.
Peux-tu nous dire en quelques mots en quoi consiste le travail d’un sommelier.
Le métier de sommelier est avant tout un métier de service. Le sommelier sert le vin au restaurant avant tout. Pour cela il doit avoir une culture très vaste de tout ce qui peut être servi dans un restaurant : apéritifs, eaux de vie, cocktails, thés, cafés, et bien entendu le vin. Pour cela il faut beaucoup étudier, et surtout voyager, visiter tous les vignobles, déguster chaque année chez les propriétaires que l’on a sélectionné, en découvrir de nouveaux… Le sommelier a surtout un rôle de conseiller auprès des clients qui souhaitent se faire aider pour le choix du vin en fonction de leurs mets.
Pourquoi t’es-tu présenté au concours du meilleur sommelier de France, qu’est ce que cela t’a apporté ?
Les concours m’ont apporté une culture des vins que je n’aurais jamais eu autrement. Il faut énormément étudier, lire sans cesse sur le vin qui est en perpétuelle évolution. Il faut aussi travailler la présentation, le vocabulaire, le coté théâtral. J’ai gagné plusieurs concours, et cela m’a plus ou moins permis d’être reconnu par mes pairs. j’ai surtout fait tout ça pour me prouver que je pouvais atteindre l’excellence dans un métier.
Aurais-tu quelques conseils très simples à donner aux consommateurs, aux Mr et Mme Tout le Monde, sur comment choisir un vin en fonction d’un plat ?
Pour choisir son vin en fonction du plat, pensez tout d’abord aux accords entre produits régionaux. Souvent les vins et les spécialités locales fonctionnent bien ensemble. Sinon des accords fondés sur la communauté aromatique sont intéressants. Ex : un Jurançon moelleux qui développe le miel et l’abricot rôti, avec une tarte aux abricots, ou un Bandol rouge qui développe la garrigue et la tapenade avec une daube aux olives noires.
Si vous avez des mets fins, choisissez un vin qui le respectera, et qui le mettra en avant. Donc pas de Madiran avec une sole!!!!!!
Merci beaucoup Manuel !
A consommer avec modération, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.
Très bien, cette interwiew. On connaît trop mal ce métier étrange et fascinant.les sommeliers sont un peu des extra terrestres, surtout les meilleurs sommeliers de France, voire du monde ! tout le travail qu’il faut, la mémoire, la sensibilité…Et surtout, dans un restaurant, demandez au sommelier de vous conseiller, il est là pour ça et il le fera très bien. Un bon sommelier vous conseillera le vin qu’il faut, et en accord avec votre budget.
Ca doit être passionnant de pouvoir déguster avec un professionnel comme lui !
Ah oui, pas de Madiran avec une sole… Ah oui ? Et le mec, il se souvient de son premier verre de vin… Fascinant tout de même !!Je voulais surtout te saluer, il y a bien quatre mois que nous ne nous sommes pas croisés… Une bise.Bleck
Merci Marie Claude. Oui ce sont des métiers tellement mystérieux je trouve avec des compétences tellement singulières. .@ La Papote : C’est trop court en fait. On sent sa passion. J’aurais aimé l’entendre parler plus longtemps. @ Bleck : oui fascinant. bises tout pareil 🙂
Merci pour cette interview très intéressante, je suis passionnée par ces métiers – je suis d’accord avec toi, c’est trop court !!
Au risque de détromper Marie Claire, le sommelier n’est pas toujours de bon conseil hélas, et parfois il pousse à la consommation de certains vins, soit de la région, vins de vignerons amis etc soit de vins à déstocker ! C’est dommage mais ça existe aussi !
Merci Manuel et merci à toi. En effet souvent méconnus on ne sait trop tout le travail qu’il y a derrière le choix d’un vin, d’autant que tout est en perpétuel mouvement.
sympa pour le madiran…ça va leur faire plaisir aux producteurs de par chez moi…
de rienAu commentateur 8 : Il ne dit pas que le Madiran n’est pas bon, il dit qu’il ne faut pas l’accorder avec une sole (t’as pas lu ou bien ? ) Et selon lui , on ne prend que peu de risque en l’accordant avec un plat du terroir local : confit peut être ? ou je ne sais pas quoi mais pas avec une choucroute non plus, c’est ça l’idée.
En tout cas je l’ai trouvé super sympa,On a pour principe de penser qu’un sommellier sera Hautain, et bien lui aucunement, et je tombe de haut, il me parraisait jeune, mais 28ans, waouhhhEt bien j’ai aimé le rencontrer et il a une ame de conteur quand il parle du vin, Sinon je t’envoie via le contact les photos !!@ +
Très très bonne idée Anne de nous présenter mieux Manuel parce que finalement je me suis rendu compte que je ne savais pas grand chose de lui ! Dorian en rêvait Anne l’a fait 😉 !!!
bonjour je ne boit pas de vin merci de m’avoir répondue par mail je croyais que vous êtiez sur overj’essaye de faire mon blog moi même bien sur avec des conseils de personnesbonne journée
@ Creadidi : oui moi aussi, j’avais les mêmes a priori que toi.@ Dorian : mdr@ Gourmandises : je suis chez Blogger 😉
Ho la la ! Je suis très impressionnée !
Mais je reviendrais !
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C est vrai que le vin eresente de façon snob et complexe on a toujours la impressio’ d être ignare…je en bois de du Sud ouest principalement et J en connais au top des castillane, des graves Après des années de dégustations je note que il n y a pas de secret un grand vin chaud est cher