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Mon enfant a des allergies alimentaires

Allergie alimentaire © New Africa shutterstock

Allergie alimentaire © New Africa shutterstock

C’était le thème hier de l’émission Allo Docteur sur France 5.

J’y ai appris qu’avant on disait que les allergies alimentaires étaient dûes à une diversification alimentaire trop précoce, et aujourd’hui on dit exactement l’inverse, que c’est dû à une diversification trop tardive !! Aujourd’hui on n’exclut plus complètement l’aliment mais on cherche la dose maximum tolérée etc .

Pas facile d’alimenter ses enfants, moi je vous le dis.

Description

Un Français sur trois souffre d’allergies. Et près de la moitié des êtres humains de la planète sera concernée en 2010. Elles peuvent prendre des formes très variées, comme l’asthme, la rhinite ou l’urticaire, et se manifestent le plus souvent par des éternuements, les yeux qui piquent ou qui pleurent, le nez qui coule.

La gêne la plus forte se produit surtout au printemps, à cause de la recrudescence des pollens. Chez la plupart des malades, les symptômes durent quelques semaines, mais ils peuvent se prolonger plus de six mois et reviennent chaque année à la même période.

Les substances responsables des allergies sont appelées allergènes. Il en existe des centaines parmi les pollens, acariens, aliments… L’industrialisation de l’alimentation joue elle aussi un rôle important dans l’augmentation des allergies, on trouve en effet souvent des allergènes, comme la cacahuète, dans les plats prêts à la consommation.

Allo Docteur - Allergies alimentairesLes cas d’allergies alimentaires ont doublé en quelques années. Près de 3,5 % des adultes et entre 5 et 8 % des enfants sont condamnés à surveiller leur assiette. Les additifs alimentaires sont souvent en cause.

En outre, de plus en plus de produits chimiques provoquent des allergies, tels ceux présents dans nos cosmétiques, les détergents ou même les bâtons d’encens. Il est également possible d’être allergique à des médicaments ou des poils d’animaux.

Avant de choisir un traitement adapté, il faut connaître l’allergène responsable de la réaction. Pour cela, l’allergologue va effectuer toute une batterie de tests.

Une prise de sang permettra de détecter la présence des défenses immunitaires qui sont produites quand on est exposé à un allergène. Ces anticorps sont appelés IgE.

Lors des premiers contacts avec l’allergène (un grain de pollen ou un débris d’acarien, par exemple) le système immunitaire fabrique ces IgE, des anticorps spécifiques qui viennent se fixer sur les cellules de l’organisme. En cas de nouvelle rencontre avec un agresseur, ils alertent la cellule, qui déclenche la libération d’histamine… C’est cette molécule qui va entraîner tous les symptômes que l’on connaît dans les réactions allergiques.

Ces dernières sont plus ou moins rapides, les mécanismes plus ou moins complexes, mais on dispose désormais de traitements efficaces et adaptés au cas par cas. En dehors d’eux, la première mesure est évidente : il faut éviter le contact avec l’allergène en ne mangeant plus l’aliment en cause ou en supprimant les balades et les pique-niques pendant la période des pollens.