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Du café vert au café noir et autres infos épate belle mère

Aujourd’hui amis des internets, je vous livre des infos épate belle mère à glisser lors du dîner de réveillon entre les huîtres et la dinde ou plutôt entre la bûche et le digestif, au moment du café.

Alors merci qui ? 🙂 On commence :

Au fait, connais-tu la différence entre le café Robusta et le café Arabica toi ?

Heu …. non ?

Figure toi que j’ai lu dans le Monde (taper 1), Courrier International (taper 2), Papilles et Pupilles (taper 3) 🙂 qu’il s’agissait toujours de la même plante, le café, mais qu’il s’agit de 2 espèces différentes, cultivées de façon différentes. Certains pays produisent les 2, d’autres un seul.

En fait la grande différence tient dans l’altitude. Le robusta se cultive à une altitude de 200 à 600 mètres alors que pour l’arabica, c’est de 600 à 1500 mètres. La forme du grain change de même que son profil organoleptique. Mais plus important, quelle que soit la variété, les arômes diffèrent en fonction de son terroir. C’est comme pour le vin ou le chocolat.

Ah ouiii, mais tu es drôlement cultivée toi.

#Gnark :p

Je vous livre en fait mon savoir tout neuf, acquis ce début de semaine chez Lavazza, à Turin.

Lavazza, c’est l’un des leaders mondiaux du café et surtout, ce que je ne savais pas c’est que Luigi Lavazza, celui par qui tout a commencé, est le premier à avoir créé un mélange à son nom.

Comment ? Tu ne sais pas ? #ReGnark 😉

Avant lui, on achetait un café d’une simple origine. Avec lui est arrivé l’art des mélanges, de manière à proposer un goût unique et constant, et non un produit fluctuant en fonction des origines, des conditions climatiques etc. Chaque fois que l’on achetait un café Lavazza on retrouvait le goût Lavazza.

Astucieux non ?

Bref

Si les produits Lavazza sont vendus dans le monde entier, sachez que tout est torréfié en Italie. J’ai eu la chance de visiter l’usine ultra moderne de Turin où tout est géré par ordinateur, depuis la réception du café à la torréfaction en passant par la gestion des stocks dans un entrepôt grand comme un terrain de football, haut de 25 mètres.

Incredibeule les amis.

On a l’impression d’être au coeur d’un film de science fiction. Il est malheureusement complètement interdit de prendre des photos, vous devez me croire sur parole.

On m’a expliqué les différentes étapes qui vont faire du café vert la boisson que l’on consomme tous et j’ai pensé que cela vous intéresserait.

Le café arrive vert du monde entier, Brésil, Ethiopie, Inde, Vietnam etc….

Il est déchargé, trié et nettoyé. Une fois les contrôles de qualité effectués et le café approuvé, il est stocké dans différents silos, selon l’origine et le terroir.

Quand vient le moment de le torréfier, l’ordinateur (tout est automatisé) appelle les différents composants du mix. Ces cafés sont mélangés et envoyés dans le torréfacteur. Le profil de cuisson a été également déjà programmé. En effet, selon le produit final, il est différent. Un café pour expresso sera par exemple torréfié plus longtemps, de manière très soignée, très délicate. Pour vous donner un ordre d’idée, les grains de café sont torréfiés entre 10 et 15 minutes et à des températures variant de 200 à 230°C.  Tout est calculé pour développer au mieux le goût et les arômes finaux.

Après la torréfaction le café est refroidi puis moulu si nécessaire. Puis, pour certains produits il est aussi dégazé pour enlever le CO2 développé.

Entre l’arrivée du café et le paquet au plus court il peut se passer entre 6 heures et 1 jour. J’ai trouvé cela plutôt rapide.

Un petit expresso ?